Ogier, du rêve au cauchemar…

L’entame était trop belle pour nos deux pilotes français. Dans un scénario de rêve, Sébastien Ogier trônait au sommet du rallye de Grèce devant Adrien Fourmaux. Quelques heures plus tard, le premier ne possédait pratiquement plus aucun espoir de l’emporter, tandis que le second, lui, ne faisait même plus partie des pilotes encore en compétition.

A l’image d’un Ogier passé très vite par tous les sentiments sur les routes de l’Acropole, nos deux représentants ont dû déchanter lors de la 1ere journée de cette 10eme manche de la saison du championnat du monde WRC. Les malheurs de l’octuple champion du monde, qui a une fois de plus opté pour un programme partiel uniquement, sont intervenus lors de l’ES5. Fourmaux avait alors déjà abandonné, après une sortie de piste survenue lors de l’ES3.

Ogier : « Pas la journée que l’on espérait »

Pour le Gapençais, c’est un problème mécanique, en l’occurrence un souci de turbo, qui est venu doucher l’ambiance alors qu’Ogier, auteur du temps scratch sur trois des quatre premières spéciales, avait démarré pied au plancher. Il a dû fortement décélérer et, de nouveau freinée par ce problème de puissance qui s’était révélé lors de l’ES4, c’est à très faible allure que la Toyota Yaris de l’expérimenté pilote français a laborieusement terminé l’ES5.

« Il n’y avait pas grand chose à faire. Le turbo est cassé. C’est le sport mécanique, c’est comme ça parfois. Ce n’est pas la journée que l’on espérait », ne pouvait que déplorer après-coup un Ogier naturellement sanctionné également au niveau du classement, où notre représentant recule à la 4eme place, mais à déjà près de deux minutes trente (2’24) du leader Ott Tänak (Hyundai).