OM, des têtes vont tomber

Ce n’est pas encore la crise mais il ne faudrait pas que les déconvenues cuisantes telles que celle enregistrée dimanche au Vélodrome contre Paris se répètent trop souvent. Déjà lesté par deux défaites et deux matches nuls en neuf journées de championnat, l’OM, malgré ses belles promesses estivales, semble taillé davantage pour jouer l’Europe que le titre. Et ce n’est pas le seul souci du président Pablo Longoria.

Au-delà de l’équipe première, la direction olympienne doit gérer l’incendie qui couve dernièrement au sein de sa réserve, et notamment la frustration grandissante d’un Jean-Pierre Papin qui ne supporte plus l’ingérence de la section professionnelle au sein de son groupe de joueurs. Avec la montée en puissance des Medhi Benatia et Fabrizio Ravanelli, entre autres, le Ballon d’Or 1991 a vu son influence et ses prérogatives réduites à peau de chagrin, y compris dans la gestion même des éléments susceptibles de renforcer l’effectif coaché par Roberto De Zerbi.

Marco Otero, départ imminent

Selon La Provence, la tension est à ce point palpable qu’un départ de la légende olympienne n’est pas à exclure. Et ce alors que son OM occupe la tête de sa poule de National 3. Depuis lundi, Jean-Pierre Papin n’a pas assuré les entraînements de son équipe, et la direction du match amical contre Reims cette semaine a été confiée à Pancho Abardonado.

Des discussions seraient en cours entre l’état-major phocéen et JPP, lequel devrait voir quoi qu’il arrive le responsable de la formation, Marco Otero, quitter ses fonctions dans les plus brefs délais. En poste depuis l’été 2022, l’Espagnol de 40 ans comme Jean-Pierre Papin ne trouve plus sa place dans un organigramme bien garni et aux contours trop grossièrement définis. Un drôle de chantier en perspective pour un Pablo Longoria qui vient tout juste d’être désigné vice-président de la LFP.