Cette année, le choc entre Marseille et Paris promet de faire des étincelles. Une fois n’est pas coutume, l’OM semble suffisamment armé cette saison pour rivaliser avec son meilleur ennemi, avec l’avantage par ailleurs de la réception lors de la phase aller du championnat, le 27 octobre prochain. Pour l’occasion, le Vélodrome sera en ébullition à n’en pas douter. Et pourtant le menace d’une sanction plane sur ce match…
Pourquoi ? Parce que les supporters marseillais ont allègrement fêté les 125 ans du club et les anniversaires des Ultras et des MTP samedi dernier contre Nice – fumigènes et feux d’artifice à l’appui. Des animations pyrotechniques spectaculaires, certes, mais totalement interdites, qui ne passeront donc pas dans les mailles du filet de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel.
Le facteur diffuseur pris en compte
D’ores et déjà, l’on sait que le dossier sera étudié mercredi prochain au sein des bureaux de la LFP. Avec une amende en perspective assurément pour les Phocéens, mais pas seulement. L’OM pour le brouillard qui a entraîné une brève interruption des débats face aux Aiglons encourt un huis clos partiel ou total. Pour un voire deux matches. Or, au-delà de l’accueil d’Angers le 4 octobre, la prochaine réception au Vélodrome coïncide avec la visite éminemment attendue du PSG, le 27 octobre.
Pour le diffuseur annoncé de cette affiche – DAZN – ce Classique constitue l’opportunité rêvée pour observer enfin une explosion des abonnements. Et cet impératif pour la bonne santé du football français sera probablement considéré par la Commission de discipline, qui selon plusieurs échos ce mercredi pourrait être tentée par un verdict clément – histoire d’offrir à cet OM-PSG le cadre qu’il mérite, à savoir un stade plein et chauffé à blanc. La sanction ainsi pourrait se limiter à un huis clos d’un match. Réponse dans huit jours.