House of the Dragon se focalise sur la guerre de succession au sein de la dynastie Targaryen, avant les événements racontés dans Game of Thrones.
C’est quoi, House of the dragon ? Environ deux siècles avant les événements de Game of Thrones, Viserys Targaryen (Paddy Constantine) a accédé au Trône de fer et la dynastie est à son apogée. A la mort de son épouse, le Roi est confronté au problème de sa succession et il choisit comme héritière sa fille unique, Rhaenyra (Milly Alcock puis Emma D’Arcy). Une décision controversée qui n’enchante ni le prince Daemon (Matt Smith), son frère et jusqu’à lors successeur putatif, ni ceux qui refusent de voir une femme régner. Lorsque Viserys se remarie et a enfin les fils qu’il espérait, la tension monte entre d’un côté les partisans de Rhaenyra, de l’autre ceux de la Reine. Dans l’ombre, Daemon ne renoncera pas au pouvoir si facilement…
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l y a trois ans à peine s’achevait la dernière saison de Game of Thrones, série dont on connaît l’immense succès et devenue un phénomène culturel. Malgré une dernière saison largement critiquée, des projets de spin off ont rapidement été annoncés, à commencer par House of the dragon lancée ce mois-ci sur HBO (et en France sur OCS en US+24).
Si les six premiers épisodes que nous avons pu voir permettent d’émettre un premier avis sur cette série tant attendue, nous tâcherons d’éviter les spoilers. D’autant qu’au fond, la question à laquelle vous attendez probablement une réponse est la suivante : House of the dragon est-elle à la hauteur de Game of Thrones ?
Prequel débutant environ deux siècles avant Game of Thrones ( précisément 172 ans avant la naissance de Daenerys), House of The Dragon est tirée du livre Fire and Blood de George R. R. Martin. Comme l’indique clairement le titre à tous ceux qui sont familiers de l’univers de la saga, ce prequel se concentre sur une seule des familles se disputant le pouvoir dans la série d’origine : les Targaryen, dont elle retrace l’histoire à partir de l’apogée de la dynastie jusqu’à sa chute, engendrée par une guerre de succession connue sous le nom de “Danse des Dragons”, remplie de trahisons, conspirations, meurtres et batailles dans le plus pur style de Westeros.
Tout commence avec Viserys Targaryen, Troisième du Nom, couronné Roi des Andals, des Rhoynar et des Premiers Hommes, Seigneur des Sept couronnes et Protecteur du Royaume (excusez du peu…) au détriment de sa cousine Rhaenys (Eve Best). Le voici confronté à son tour à la question de la transmission du pouvoir. Sans fils après la mort de son épouse en couches (dans une scène éprouvante à regarder), il nomme sa fille Rhaenyra comme héritière et écarte ainsi son frère Daemon, violent et débauché, censé lui succéder. Le Roi va aussi à l’encontre de la tradition qui veut que seul un homme puisse régner. Et lorsqu’il se remarie avec Alicent Hightower (Emily Carey puis Olivia Cooke) qui lui donne enfin des fils, la cour se divise entre les partisans de Rhaenyra et ceux de la nouvelle Reine. Sans oublier un Daemon en disgrâce, qui parvient à conclure des alliances inattendues.
Indéniablement, nous sommes de retour à Westeros. House of the dragon s’empare tout de suite du style brut auquel Game of Thrones nous a habitués : ambiances, décors, mythologie, fantasy médiévale, musique, allusions et patronymes connus (Stark, Lannister et j’en passe), sexe, violence (la bataille contre les pirates de l’épisode 5, par exemple). Et évidemment ces Targaryen, avec leurs longs cheveux blonds et leur maîtrise absolue des dragons. Il y a d’emblée cette magie, cet univers puissant dans lequel on replonge tête la première, avec un immense plaisir. A fortiori parce que le casting est excellent dans son ensemble : on citera notamment Paddy Constantine, Milly Alcock et surtout un Matt Smith irrésistible dans le rôle du frère honni du Roi, ce Daemon sadique et sans scrupule.
Pour l’instant, la grande différence avec Game of Thrones, c’est que celle-ci évoquait largement les thèmes de la succession dynastique, des trahisons, des devoirs que le sang implique mais dans un contexte d’aventures (avec Jon Snow ou Arya par exemple) et de guerre (pour le pouvoir mais aussi face aux Marcheurs blancs). En revanche, House of the Dragon met patiemment en place toutes les pièces d’un conflit qui semble déjà inéluctable, essentiellement dans les salles du château de King’s Landing qu’on ne quittera que brièvement au cours de ces six premiers épisodes (seul Daemon Targaryen évolue en dehors de cet environnement et rompt le rythme dans de sublimes scènes de bataille).
Il n’est pas juste de juger House of the Dragon de manière purement comparative… mais il est impossible de ne pas le faire. Game of Thrones nous a fascinés avec son monde médiéval fantastique, ses scènes spectaculaires, ses dragons et surtout pour le destin de ses héros. Si l’histoire est pour l’instant davantage centrée sur les intrigues de cour, on retrouve déjà dans House of the Dragon cette dimension épique, ces séquences grandioses, cette implication émotionnelle envers des personnages emblématiques. Avec un score d’audience faramineux pour le premier épisode (près de 10 millions de spectateurs, toutes plateformes confondues), House of the dragon semble avoir ravivé la flamme. Et pas seulement grâce aux dragons.
House of the dragon.
10 épisodes de 60′ environ.
Le lundi sur OCS en US+24
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