L’embellie n’aura pas duré. Régulièrement pointé du doigt pour son inefficacité devant le but, Ousmane Dembélé avait fait taire ses contempteurs, samedi, en inscrivant un doublé face à Brest. Avec quatre buts et trois passes décisives au compteur depuis le début de saison, l’ailier parisien semblait métamorphosé.
Mais mercredi, face à Gérone, premier adversaire du PSG dans la nouvelle Ligue des champions, l’ailier parisien est retombé dans ses travers, enchaînant les gros ratés devant le but, comme à la 53e minute lorsque le champion du monde tricolore, parti avec plusieurs mètres d’avance sur son défenseur, s’est présenté seul devant le gardien avec Bradley Barcola à ses côtés. Mais Ousmane Dembélé a trop tergiversé et permis à Ladislav Krejci de revenir et de lui chiper le ballon in extremis. Pas de quoi étonner Jérôme Rothen.
Le vrai niveau de Dembélé
« On peut lui tomber dessus, mais c’est le Dembélé de d’habitude. L’anomalie, c’est le Dembélé de ce week-end. Il ne faut pas s’habituer à Brest car il n’a jamais été comme ça, a asséné l’ancien Monégasque au micro de RMC. Si tu comptes sur Dembélé pour qu’il soit décisif et qu’il mette 15 buts dans l’année… Les gars, on est morts. » Et Daniel Riolo était sur la même ligne que l’ancien milieu de terrain.
« Dembélé, ça a toujours été la frustration, ‘je ferme les yeux ça peut rentrer’, a-t-il renchéri. Ce qui le caractérise le mieux, c’est le but contre le Barça l’année dernière: le contrôle raté, le pied qui part en arrière avec la glissade et le ballon sous la barre. »