Après le succès extraordinaire des Jeux Olympiques de Paris 2024, le CIO est dans l’urgence. L’évènement francilien a été une réussite totale en matière d’organisation, de sport, de spectacle ou d’audience TV. La cérémonie d’ouverture dans la capitale française, le 26 juillet dernier, a été commentée dans le monde entier, c’est le cas de le dire. Le directeur artistique Thomas Jolly a rendu un hommage incroyable à l’histoire de France, à la musique française, aux plus jeunes générations, aux quartiers populaires ou encore aux communautés LGBT.
Depuis la fin des JO et des Paralympiques, le Comité international olympique doit toutefois composer avec le retrait de trois sponsors japonais: Toyota, Panasonic et Bridgestone. C’était quelque peu attendu, puisque ces entreprises s’étaient surtout engagées pour exister durant les JO de Tokyo tenus en 2021. Les raisons sont d’abord économiques. Faire partie des partenaires du CIO coûte très cher. Panasonic, entreprise d’électronique, est en difficultés financières et Bridgestone, fabricant de pneus, veut se concentrer sur les sports mécaniques.
Paris 2024 dénoncé par Toyota
Toyota, de son côté, avait probablement les moyens de rester l’un des sponsors des JO. On parle du premier constructeur automobile mondial devant Volkswagen. Or le PDG de la marque nippone, Akio Toyoda, qui ne conteste pas vraiment le contrat XXL à 700 millions d’euros signé en 2015, a regretté, sur la chaîne YouTube de Toyota, le virage « politique » pris par les JO, en se demandant si les athlètes étaient vraiment mis en avant par les dernières éditions…
Preuve de la situation alarmante provoquée par la perte de ses trois sponsors japonais, le CIO s’est directement tourné vers l’Inde afin de dénicher de nouveaux partenaires commerciaux, dans le sillage de la candidature du deuxième pays le plus peuplé au monde pour les Jeux de 2036. Airbnb, Alibaba, Allianz, l’entreprise française Atos, Coca-Cola, Omega ou Visa font partie des TOP (The Olympic Partners) au moins jusqu’à Los Angeles 2028.