Si cela continue, le Paris Grand Slam va devoir se passer de toutes les stars françaises initialement annoncées. Plus les jours passent et plus la liste des forfaits pour l’événement – le plus prestigieux pour le judo depuis les JO de Paris 2024 cet été – s’allonge. Vingt-quatre heures après que Clarisse Agbegnenou et Romane Dicko, qui ne s’estiment pas encore prêtes à défendre leurs chances sur pareil rendez-vous, ont renoncé, d’autres noms sont encore venus s’ajouter à ceux déjà certains de ne pas être de la partie, dont la superstar Teddy Riner, dont le forfait est connu depuis décembre dernier.
Ainsi, chez les hommes, Lucas Mkheidze et Joan-Benjamin Gaba, qui avaient également fait partie des Français ayant décroché une médaille lors des Jeux de Paris 2024 (les deux en argent, chez les -60 kg pour Mkheidze, dans la catégorie des -73 kg pour Gaba), manqueront eux aussi à l’appel. Ce qui fait qu’à ce jour, des dix médaillés tricolores des JO, seules deux devraient disputer ce Paris Grand Slam à l’Accor Arena pour lequel tous les billets ont déjà été vendus.
Seuls Boukli et Ngayap Hambou…
Il s’agit de Shirine Boukli, qui avait débloqué le compteur des Bleues dans la capitale en août dernier (chez les – de 48 kg) et de Maxime-Gaël Ngayap Hambou, médaillé de bronze en moins de 90 kg avant d’être sacré ensuite avec l’équipe de France par équipes. En espérant pour l’organisation et Stéphane Nomis, le président de la Fédération française de judo, que l’hécatombe s’arrête là.
Déçu pour les spectateurs ayant prévu de venir assister au rendez-vous, le patron du judo français comprend néanmoins les champions. « Je suis déçu pour le public parisien qui n’aura pas ses champions. Mais nos athlètes ont une durée de vie limitée, il faut leur laisser un peu de temps », analyse Nomis, interrogé sur RMC à quinze jours de l’événement, qui ne devrait pas sonner le creux en dépit de cette pluie de forfaits.