Peut mieux faire. Pour sa troisième sélection avec l’équipe de France, jeudi soir contre Israël (4-1) en Ligue des nations, Michael Olise n’a pas convaincu Didier Deschamps. Et le sélectionneur des Bleus ne s’est pas privé pour le lui faire savoir après la rencontre. « Il a beaucoup de qualités mais il a encore des étapes à franchir, bien évidemment, a-t-il analysé sur la chaîne L’Equipe. Il n’a pas fait son meilleur match ce soir, et il le sait, dans la justesse technique. »
Le champion du monde 1998 n’a pas apprécié les nombreuses pertes de balle de ses joueurs en première période, l’une d’elles ayant amené le but de l’égalisation israélienne. Aussi a-t-il pointé du doigt « un peu d’excès de confiance ou de facilité » chez eux. Titularisé derrière Randal Kolo Muani, le milieu offensif du Bayern Munich est visé. « DD » l’a d’ailleurs ensuite décalé sur le côté droit, confiant l’axe à un Christophe Nkunku beaucoup plus à l’aise à ce poste.
Deschamps pas emballé par Olise
« Mais c’est nouveau aussi pour lui, les exigences sont élevées, a ajouté Didier Deschamps, qui refuse de comparer le jeune Bavarois (22 ans) au néo-retraité Antoine Griezmann, qui tenait un peu ce rôle dans l’entrejeu auparavant. On ne peut pas le comparer à Grizou, avec tout ce qu’il a fait. Il était plus ou moins dans la même position, mais dans un registre un peu différent. Michael est généreux mais il est capable d’avoir plus de justesse technique. »
Crédité d’une note de 3/10 dans L’Equipe, la pire du onze tricolore, Michael Olise a donc encore tout à prouver au niveau international. Et Didier Deschamps en est conscient: « Je sais trop bien, pour en avoir connu d’autres avant, que ça demande confirmation. Il n’était pas déconnecté mais je pense que son début de match ne l’a pas aidé. […] Avec sa patte gauche et la technique qui est la sienne, il est capable de faire mieux. » La pression se fait déjà ressentir.