Pascal Praud, les lourdes accusations

L’année 2025 commence d’une drôle de manière pour la presse nantaise. Les suiveurs des Canaris ont été pris pour cible par Antoine Kombouaré, qui a reproché aux médias d’avoir annoncé qu’il allait être évincé fin décembre. Le coach kanak, qui a fait remarqué qu’il était toujours en place, a quitté la conférence de presse, jeudi, sans répondre aux questions.

Cette séquence a trouvé un écho sur CNews où Pascal Praud, entre deux sujets d’actualité politique ou sociétale, a évoqué cet épisode dans son émission du soir. Il faut dire que le FC Nantes est un club cher à l’ancien journaliste de Téléfoot, qui a été un éphémère directeur de la communication des Canaris au début de l’ère Waldemar Kita.

Praud attaque la presse nantaise

Sans immense surprise, Pascal Praud a clairement pris la défense d’Antoine Kombouaré, « un très bon entraîneur, un homme de caractère, et qui dit les choses ». « Il y a un problème avec la presse nantaise, particulièrement dure, qui a décidé depuis beaucoup d’années d’attaquer le président Kita matin, midi et soir », a ajouté Pascal Praud, qui est resté proche du propriétaire des Canaris.

« Antoine Kombouaré a fait les frais de ça. Cette presse nantaise a attaqué Kombouaré en expliquant qu’il ne serait plus entraîneur », a pesté Pascal Praud, qui assure que tout était faux. « Il n’en a jamais été question (du départ de Kombouaré, ndlr), sauf dans la tête de ces journalistes », dénonce le présentateur de CNews, qui accuse les médias nantais d’avoir écrit tous ces articles « sans aucune information ».

Malgré les propos de Kombouaré et Praud, les médias suiveurs du FC Nantes maintiennent pourtant leur version des faits en assurant que plusieurs entraîneurs, dont au moins Sergio Conceiçao et Habib Beye, ont été contactés pour remplacer Kombouaré. Si ce dernier est finalement resté en poste, c’est parce que sa direction a brusquement changé d’avis, assure Ouest-France. « Pascal Praud, ne refaites l’histoire », a demandé le journaliste David Phelippeau à son confrère.