Voilà un début d’explication. Après avoir réduit de 4 ans à 18 mois la suspension pour dopage de Paul Pogba, le Tribunal Arbitral du Sport a publié un premier communiqué.
Le TAS n’est pas rentré dans le détail, ce qui sera fait quand « la décision arbitrale motivée » sera publiée, mais le tribunal basé à Lausanne a tout de même fourni quelques éléments. Le TAS indique notamment que « les preuves et les arguments juridiques » avancés par le joueur français n’ont « pas été contestés » par la partie adverse, qui est la fédération italienne antidopage.
Pogba ne voulait pas se doper
En d’autres termes, il a été retenu que Paul Pogba n’a « jamais enfreint consciemment » le règlement de l’agence mondiale antidopage (AMA). Le champion du monde 2018 explique que le produit interdit retrouvé dans son organisme (la DHEA, un stéroïde comparable à la testostérone) était contenu dans un complément alimentaire prescrit par un ami médecin aux Etats-Unis.
Pogba n’a jamais eu l’intention de se doper, ce qui a plaidé en sa faveur. En revanche, sa suspension est réduite et non pas annulée car le TAS maintient qu’il a commis une négligence. Le joueur de la Juventus, « en tant que joueur de football professionnel, aurait dû faire preuve d’une plus grande vigilance ».