Paul Pogba fait doublement l’actualité depuis la semaine dernière. A l’affiche du nouveau film de Fabien Onteniente « Quatre zéros », le milieu de terrain français a également vu le Tribunal Arbitral du Sport ramener sa suspension pour dopage à dix-huit mois. De quoi lui permettre de croire en un retour sur les terrains en mars prochain. Reste à savoir avec quel maillot.
Sous contrat avec la Juventus Turin jusqu’en juin 2026, l’ancien Mancunien ne devrait plus porter les couleurs bianconeri. Le natif de Lagny-sur-Marne n’entre pas dans les plans de Thiago Motta, qui n’a d’ailleurs pas hésité à parler de lui au passé. « C’est sûr que ça fait mal. Cela veut dire que je suis fini, que je ne suis plus un footballeur, que j’ai arrêté ma carrière », a confié Paul Pogba à ce sujet dans les colonnes de L’Equipe.
La Juve ne veut plus en entendre parler
Le champion du monde n’en a pas moins affirmé vouloir rester à la Juve. « Moi, je suis toujours pro et je respecte le club avec lequel je suis sous contrat. Ma tête est là-bas, a-t-il expliqué, espérant un rendez-vous avec le nouvel homme forme de la Vieille Dame. « Je n’ai pas encore eu la chance de le rencontrer, de discuter en tête-à-tête avec lui. Si c’est possible, oui. Mais je suis encore suspendu et il y a des choses légales que je peux faire, d’autres que je ne peux pas faire. Après, je pense qu’on parlera. Quoi qu’il se passe, je suis un joueur de la Juve. »
Les propos de Paul Pogba ne sont pas passés inaperçus de l’autre côté des Alpes. Mais à en croire la presse piémontaise, la Juve a clairement fait une croix sur le Français. « La Juventus ne veut pas voir revenir Paul Pogba et veut rompre son contrat », a ainsi fait savoir Sport Mediaset. « Paul Pogba à la Juventus, c’est terminé », a embrayé le Corriere dello Sport, le quotidien transalpin assurant que les dirigeants turinois sont déterminés à voir partir le joueur formé au Havre. « Cette histoire n’aura pas de fin heureuse », peut-on lire dans le quotidien sportif. Si ce n’est déjà fait, les supporters qui rêvent d’un retour du Français vont devoir se faire une raison.