Benjamin Pavard a une relation particulièrement conflictuelle avec Didier Deschamps. Valeureux latéral droit de l’équipe de France championne du monde 2018 en Russie, avec une reprise de volée légendaire marquée contre l’Argentine en huitièmes de finale, le défenseur a carrément été exclu sportivement par son sélectionneur national en pleine Coupe du monde 2022 au Qatar. Il a ensuite été essayé en charnière centrale chez les Bleus, comme il l’a longuement réclamé au staff, pour devenir le quatrième joueur dans la hiérarchie des centraux, ne disputant aucune minute lors de l’Euro en Allemagne…
Depuis, Pavard n’a pas été appelé par « La Dèche » sur deux rassemblements de suite. Deschamps a redonné sa chance à Wesley Fofana le mois dernier, pour accompagner les « tauliers » William Saliba, Dayot Upamecano et Ibrahima Konaté, et le forfait du défenseur de Chelsea a ensuite fait le bonheur de Loïc Badé, leader défensif de l’équipe de France Olympique de Thierry Henry il y a quelques semaines. Mardi, c’est « Upa » qui a quitté le groupe et Badé a de nouveau été convoqué. Un choix évident, car Deschamps n’avait pas pu voir à l’œuvre le joueur de Séville le mois dernier. Badé s’était blessé avant le premier match contre l’Italie au Parc des Princes.
Pas de retraite pour Pavard
Toutefois, à 28 ans, Benjamin Pavard n’imagine aucunement d’annoncer sa retraite internationale, comme l’indique L’Equipe. Le joueur passé du Bayern à l’Inter Milan avait laissé planer le doute sur son avenir chez les Bleus après le tournoi en Allemagne passé sur le banc de touche. Et ses amis Hugo Lloris, Olivier Giroud et même Antoine Griezmann ne sont plus là. Mais le Nordiste attend de nouveau son heure en équipe nationale. En attendant, il se repose lors d’une deuxième fenêtre internationale de suite (et peut continuer de préparer son futur mariage avec Kleofina Pnishi, ancienne candidate de Pékin Express).
Si Deschamps tente de renouveler son effectif au fil des rassemblements, il pourrait bien « réintégrer » Pavard au mois de novembre (pour des matches contre Israël au Stade de France et l’Italie à San Siro). Le natif de Maubeuge est excellent depuis son arrivée à Milan justement, dans un rôle de défenseur central droit certes à l’Inter, mais sa polyvalence peut donc largement dépanner à deux postes. Jules Koundé, lui, s’est stabilisé en tant que latéral droit au Barça et dans le onze tricolore. Jonathan Clauss est une doublure qui est un vrai latéral droit capable d’apporter offensivement.