Pékin: Dur à digérer pour Pegula

Voie royale pour Aryna Sabalenka à Pékin ? La Biélorusse devait essentiellement se méfier de Jessica Pegula, qu’elle avait battue difficilement (7-5, 7-5) en finale du dernier US Open pour conquérir son troisième sacre en Grand Chelem après ses deux titres à l’Open d’Australie. Les suiveurs imaginaient d’ailleurs déjà les deux joueuses se retrouver en finale à Pékin pour une revanche.

Si la numéro 2 mondiale, qui n’a laissé traîner aucun set en route à la veille d’affronter l’Américaine Madison Keys pour une place en quarts de finale, est toujours en course et a justifié jusque là, qui plus est sans trembler, son statut de favorite de la compétition, ce n’est pas le cas de sa victime en finale à New York du 7 septembre dernier. Pegula, à la surprise générale, n’est plus en course. L’Américaine, tête de série numéro 2 du tournoi chinois, est tombée de haut mardi dès son troisième match.

Badosa a pris sa revanche de Cincinnati

Opposée en huitièmes de finale à une Paula Badosa qui avait prouvé lors de l’US Open qu’elle était de retour au premier plan et pouvait de nouveau poser de gros problèmes aux meilleures joueuses du circuit, la numéro 3 mondiale a bu violemment la tasse face à l’Espagnole. En août dernier, en demi-finales à Cincinnati, Pegula avait dû batailler pendant trois sets (6-2, 3-6, 6-3) pour se défaire de la compagne de Stefanos Tsitsipas, remontée à la 19eme place du classement WTA.

Toutefois, dans les deux manches qu’elle avait remportées, la native de Buffalo, qui avait réussi l’exploit de faire chuter Iga Swiatek à New York, avait nettement dominé l’ancienne numéro 2 mondiale. Mardi, non seulement Badosa a remis les pendules à l’heure, mais elle a de surcroît fait subir à Pegula l’une de ses plus sévères défaites (6-4, 6-0 en 1h04 de jeu) depuis bien longtemps. C’est bien simple : après avoir mené 3-1 dans la première manche, la numéro 3 mondiale n’a pratiquement plus marqué le moindre jeu, avec ce terrible 6-0 pour terminer. Une gifle dont l’Américaine pourrait avoir un peu de mal à se remettre.