Petit tremblement de terre sur Saint-Moritz (Suisse) ce vendredi. Alors que les organisateurs avaient probablement prévu d’inscrire de nouveau le nom sur le trophée du parallèle d’une Perrine Laffont (26 ans) qui avait ajouté un nouveau titre à son impressionnante collection en étant sacrée sur les bosses lors de ces Mondiaux de ski acrobatique, mercredi dernier, c’est finalement et malheureusement un autre patronyme qui figurera sur la coupe remise à la lauréate.
Car la championne française, immense favorite de cette épreuve parallèle comme elle l’avait déjà été deux jours plus tôt sur les bosses, avec un troisième titre mondial consécutif à l’arrivée – un triplé que personne encore chez les femmes n’était parvenu à réaliser – a connu une terrible désillusion. La Pyrénéenne déjà grimpée à trois reprises depuis le début de sa carrière sur la plus haute marche du parallèle lors des Mondiaux a en effet été éliminée dès les quarts de finale. Tout s’était déroulé à merveille en huitièmes de finale pour la championne olympique des Jeux de Pyeongchang 2018 sur les bosses, qui avait dominé nettement la Japonaise Hina Fujiki (21-14).
Laffont rêvait du doublé, c’est raté
Cela n’a pas été le cas au tour suivant. Et même si c’est Laffont qui s’est montré la plus rapide, le dernier mot – comme le billet pour les demi-finales – est revenu à l’Américaine Tess Johnson, assurément auteur de la sensation du jour en s’imposant 18-17 face à la tenante du titre, dont les rêves de doublé après son sacre d’il y a deux ans à Bakuriani (Géorgie), où elle avait également fait résonner la Marseillaise sur les bosses, se sont envolés sur la neige suisse, de surcroît bien prématurément. Une énorme (et très mauvaise) surprise dont la native de Lavelanet, qui avait raflé tout ce qui se présentait devant elle aux Mondiaux depuis deux ans avant ce terrible échec de vendredi en Suisse, se serait évidemment bien passée.