Philippe Candeloro, le coup de tonnerre

Depuis que Martin Fourcade s’est retiré de la course à la présidence du COJO « Alpes 2030 », c’est le grand flou. Qui deviendra le Tony Estangue des Jeux olymiques d’hiver qui auront lieu en France dans cinq ans ? En attendant de voir qui sera choisi, Philippe Candeloro a dit ne pas être contre une éventuelle candidature, même s’il sait que la mission ne sera pas simple.

Invité de l’émission « Les Grandes Gueules » diffusée ce mercredi sur RMC, le quadruple champion de France de patinage artistique a été interrogé sur son envie de se porter candidat. « On ne m’a jamais fait part (du fait) qu’il fallait déposer une invitation ou un dossier. Qui est-ce qui choisit le patron ? Comment (Tony) Estanguet est arrivé là ? […] Ça m’intéressait… C’est une place compliquée. D’autant plus compliquée avec deux présidents de région. »

Une candidature, mais de grosses contraintes

Une envie de se proposer prononcée du bout des lèvres, d’autant que Philippe Candeloro voit plusieurs obstacles à une telle candidature : « Quand tu deviens président d’un COJO, il faut que tu oublies toute ce que tu fais à côté. Si je venais dans ce dispositif (…), il faudrait que j’arrête peut-être toutes mes activités artistiques. C’est mon métier, je suis un artiste. » Et le mythique binôme de Nelson Monfort d’ajouter au sujet de la classe politique : « Je pense que je leur fais peur. »

Justement présent à ses côtés, le journaliste de France TV a d’ores et déjà validé une éventuelle candidature de Philippe Candeloro : « Je ne lui en ai pas parlé, mais dès que j’ai appris le forfait de (Martin) Fourcade… Qu’est-ce qu’il y a comme olympien d’hiver plus connu que Philippe ? Il n’y en a pas. » Reste donc à voir si le patineur souhaitera véritablement se lancer dans le processus pour obtenir le poste.