Quand Tadej Pogacar laisse planer le mystère… Alors que le Slovène n’a toujours pas débuté sa saison – il fera sa rentrée à la fin du mois à l’occasion de l’UAE Tour, rendez-vous cher à son équipe – un gros flou plane toujours sur son calendrier. Une chose est sûre : le triple vainqueur du Tour de France et désormais champion du monde sur route (pour la première fois de sa carrière) défendra son titre sur la Grande Boucle en plus de s’aligner au départ d’un autre Grand Tour. C’est là où intervient le point d’interrogation en question. Car à ce jour, le meilleur coureur de la planète à l’heure actuelle ne sait pas encore s’il disputera le Tour d’Italie, programmé avant le Tour de France, ou bien le Tour d’Espagne, qui a, lui, lieu chaque année après le Tour. L’intéressé a avoué ce week-end pour le média italien Bicisport qu’il trancherait plus tard dans l’année.
« Le choix dépendra de ma forme après les classiques et de mon poids. Ma forme générale sera cruciale ». « Pogi » a en effet fait savoir lors de ce même entretien qu’il avait l’intention cette année de « tout affronter avec plus de sérénité ». « Bien sûr, je veux faire le Tour, mais sinon je suis ouvert à tout », assure ainsi le leader de l’équipe UAE Emirates, qui a par ailleurs pour objectif de défendre ses chances sur toutes les grandes classiques, à l’exception une nouvelle fois de Paris-Roubaix alors qu’il n’a toujours pas fait ses débuts sur « l’Enfer du Nord ».
En attendant, Pogacar a fait vivre un rêve à deux de ses fans…
Pogacar, qui visera le doublé aux Mondiaux de Kigali, au Rwanda (« il sera indispensable d’être en pleine forme ») se languit notamment à l’idée de retrouver les rendez-vous belges. « Je les aime ! J’adore la façon de courir, le style de course et les fans belges. Ils créent une ambiance cycliste incroyable dans leurs classiques. J’ai hâte. » C’est dans ce sens qu’il découvrira Grand-Wevelgem. « C’est une course un peu étrange pour moi, mais je la vois comme un défi. On verra comment ça se passe. Essayer de nouvelles courses fait de moi un cycliste plus complet et améliore en général mon ressenti avec le vélo. »
L’histoire ne dit pas si l’immense champion déjà entré dans la légende à seulement 26 ans a évoqué son agenda avec les deux jeunes cyclistes qu’il a invité à prendre sa roue (ainsi que celle de son équipier Tim Wellens), samedi alors qu’il reconnaissait le Tour des Flandres. Les deux juniors, qui ont eu le privilège de partager l’entraînement de leur idole pendant quelques kilomètres, ont vécu quoi qu’il en soit un véritable rêve éveillé.