Le verdict est tombé concernant Pierre Bourgarit. Malheureusement, il s’avère terrible et donc aussi difficile à encaisser que l’on pouvait le redouter avant l’heure pour le club de La Rochelle. Le talonneur international de 27 ans des Maritimes, victime d’une fracture à un tibia samedi dernier lors de la large victoire à domicile (49-25) face à Pau en championnat (3eme journée de Top 14), sera en effet éloigné des terrains pendant un très long moment. Tout dépendra de comment se passera sa cicatrisation. Dans le meilleur des cas, le grand malheureux du week-end dernier en Top 14 sera absent quatre mois. Dans le pire, les Rochelais devront se passer de leur talonneur pendant six mois.
« Pour son indisponibilité, ça va dépendre de la cicatrisation, mais il faut compter quatre à six mois », a annoncé jeudi devant la presse l’entraîneur Sébastien Boboul, qui s’était rendu dimanche au même titre que tous les joueurs rochelais ainsi que les membres du staff au chevet de l’ancien joueur d’Auch dans sa chambre d’hôpital.
Boboul : « Cela fait deux ans qu’il a la poisse »
« Il va très bien, il est sorti lundi en fin de matinée, et depuis lundi il est avec nous », a poursuivi le dirigeant, sans cacher son regret de voir de nouveau à l’infirmerie pour une longue période celui qui avait déjà dû s’absenter longtemps la saison dernière (NDLR : Bourgarit avait repris la compétition après six mois d’indisponibilité) pour soigner cette fois à l’époque une grave blessure à une épaule. « Ça fait deux ans qu’il a la poisse. Ça fait partie d’une carrière d’avoir des bas comme celui-là. »
Samedi, c’est l’un des tibias du double champion d’Europe qui a lâché, consécutivement à un plaquage de l’ancien deuxième ligne rochelais Rémi Picquette. Résultat, revoilà le malheureux Bourgarit, que son entraîneur compte bien réussir à « concerner » malgré tout autant que possible, sur le flanc. Les Maritimes ne feront pas appel à un joker médical pour pallier sa nouvelle longue absence en revanche.