L’heure de la reprise a sonné depuis plusieurs semaines pour Laure Boulleau. Après un été partagé entre sa petite Clara, née l’hiver dernier, et les Jeux Olympiques, la consultante vedette de Canal+ a repris le chemin du CFC et sera évidemment sur le pont à l’occasion du coup d’envoi du Canal Champions Club. Avec la crainte de nouveaux messages désobligeants sur les réseaux sociaux.
A chaque apparition à l’écran, l’ancienne joueuse doit composer avec de violentes critiques sur fond de sexisme. A tel point que la native de Clermont-Ferrand a dû se résoudre à porter plainte. Une mauvaise expérience qui lui a sans doute rappelé la mésaventure vécue alors qu’elle était encore joueuse. Sa popularité naissante lui avait en effet valu la jalousie de certaines consœurs.
Laure Boulleau victime du syndrome de l’imposteur
« J’ai eu un besoin exacerbé de montrer que j’aimais bien être mignonne en rentrant sur le terrain, me maquiller un peu, et c’est vrai que j’étais pas mal mise en valeur, j’ai attiré des sponsors, j’étais une très bonne joueuse certes mais j’étais pas Zinédine Zidane, c’est sûr qu’il y a d’autres joueuses qui se disaient ‘mais pourquoi c’est Laure qui signe avec telle marque ? », a-t-elle ainsi raconté au micro de Nathalie Lévy dans En Aparté.
Les réactions étaient telles que Laure Boulleau a ressenti le syndrome de l’imposteur. « Ça me mettait la boule au ventre parce que par moment on sent que ça énerve plus les gens, je me suis dit ‘je ne dois pas être légitime puisqu’elles réagissent comme ça », a-t-elle poursuivi, laissant entendre que cette situation avait précipité la fin de sa carrière, à seulement 31 ans.