Impossible de savoir si Montauban sortira vainqueur de son premier match de la saison à domicile. Les Montalbanais peuvent en revanche déjà se féliciter d’avoir remporté la course contre-la-montre qu’ils avaient entamée dès la fin de la saison dernière, et plus précisément au soir du barrage du 3 juin dernier contre Narbonne qui avait permis aux joueurs de Sébastien Tillous-Borde de valider le droit de disputer une nouvelle année en Pro D2. C’est en effet dans son stade de Sapiac et pas à « à l’extérieur » que l’USM recevra Mont-de-Marsan vendredi pour le compte de la 2eme journée de Pro D2. Certes, ce succès est intervenu in extremis.
L’essentiel est néanmoins assuré pour le club du Tarn-et-Garonne, qui n’aura pas à délocaliser son premier rendez-vous de l’exercice à domicile comme Perpignan, qui recevra Montpellier à Béziers ce week-end, a été contraint de le faire. Il était pourtant question de déplacer cette première sortie à domicile en début de semaine encore. Car si les dirigeants montalbanais s’étaient toujours montré des plus optimistes quant à la possibilité de disputer ce premier match devant leur public, vendredi soir contre Mont-de-Marsan, le doute subsistait il y a quelques heures encore sur le fait que Sapiac et sa nouvelle pelouse puissent accueillir cette rencontre comptant pour la 2eme journée de championnat.
Montauban avait pensé à Toulouse et Brive
La lumière (doublée d’un grand soulagement) est venue jeudi avec le feu vert, sous forme d’accord définitif de la Ligue nationale de rugby (LNR). L’USM, comme elle l’avait toujours espéré au moment de débuter en juin dernier ces travaux du nouveau stade de Sapiac, pourra donc recevoir Mont-de-Marsan dans son antre, sorte de « version 2.0 » de l’enceinte montalbanaise, pour reprendre les termes employés par Midi Olympique.
Au moment où rien ne permettait encore d’assurer que ce match aurait lieu dans son stade, Montauban avait activé (et accéléré) sa réflexion autour de deux points de chute éventuels si jamais il avait fallu délocaliser cette entame à domicile. La première conduisait à Toulouse et au stade Ernest-Wallon, le second à Brive. Sapiac ne s’est finalement pas montré partageur.