Donald Trump a annoncé en grande pompe sa candidature, depuis sa luxueuse résidence de Mar-a-Lago, en Floride.
Un bilan qu’il juge exceptionnel
Paix, prospérité et respect sur la scène internationale. Aux yeux de Donald, tout est doré. Devant l’assemblée triée sur le volet qui l’écoutait, il a confié «Il y a moins de trois ans, notre nation était au sommet de sa puissance, de sa prospérité et de son prestige, dominant tous ses rivaux, triomphant de tous ses ennemis et avançant vers l’avenir, confiante et forte». Il s’est ensuite empressé de critiquer le mandat de Biden, selon les commentateurs ses arguments manquaient de poids.
L’ancien président de 76 ans qui n’a jamais reconnu la victoire de Joe Biden, parait plus motivé que jamais. Arborant sa fidèle cravate rouge, il se pavane toujours en costume avec un accessoire qu’il ne quitte plus : sa casquette rouge « Make America Great again ». Elle est fièrement enfoncée sur le crane de l’homme orange. Trump a donc décrit un pays en ruine marqué par la violence, la criminalité, la flambée des prix, notamment celui de l’essence ainsi que l’invasion de millions d’inconnus sur le territoire qui ont selon lui, de « sinistres intentions ».
Une élection des midterms mitigée avec un nouvel opposant
Si Trump est aussi confiant, c’est qu’il comptait fortement sur ces élections des Midterms pour lui dresser une voie royale vers la Maison Blanche. Néanmoins, ces élections ne furent pas si brillantes pour le camp conservateur. La situation est étriquée, au Sénat on compte 48 élus pour chaque côté. Quant à la chambre des représentants, les Républicains devraient l’emporter sur les Démocrates. Mais seulement de quelques sièges (199 contre 178 de l’administration Biden). Il s’agit donc bien d’une victoire « mitigée » pour le camp de l’ancien président.
De plus, depuis les Midterms, un nouveau candidat fait surface dans le camp des Républicains. C’est Ron DeSantis, ce dernier retrouve sa fonction de gouverneur de Floride, pour la deuxième fois avec 20 points d’avance. Autrefois protégé de Trump, ce quadragénaire de la droite dure partage bon nombre d’idées avec son ancien mentor et mène une bataille culturelle contre le wokisme qu’il considère comme « une plaie ». Cet ancien militaire a assuré que son combat « ne faisait que commencer », il n’hésitera pas sans doute pas à terrasser Donald Trump pour accéder au pouvoir. L’avocat américain et président de Republican Overseas Randy Yaloz a résumé l’avenir du parti : « On sait que ce sera une course entre monsieur DeSantis et monsieur Trump ».
Des enquêtes toujours en cours
Quand bien même ses meetings mobilise une base fidèle d’électeurs, l’ancien président est encore sous le viseur judiciaire. Il est poursuivi pour son rôle dans l’attaque du siège du Congrès qui a eu lieu le 6 janvier 2021 ou encore sa gestion des archives confidentielles de la Maison Blanche. On peut ajouter à cela, le retrait de sa fille Ivanka Trump qui était un fervent soutien lors de sa précédente élection et qui permettait d’adoucir sa politique. Notamment vis à vis de sa politique migratoire et climatique. Cependant Trump réussit souvent à garder la tête à la surface des scandales qui lui font face. Sa campagne pour la Maison Blanche sera sans aucun doute un combat de tous les instants.
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