PSG, un verdict qui fait très mal

On vous fait un petit résumé. En quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG va jouer deux fois en six jours contre Aston Villa, les 9 et 15 avril prochains. Résultat, comme il l’a fait la saison passée, le club de la capitale a demandé le report de son match de Ligue 1 à Nantes, qui aurait forcément été programmé le samedi 12 avril.

Vendredi, le FC Nantes a exprimé son refus, car un report au mercredi 23 avril contraindrait les Canaris à jouer trois fois en une semaine. Et accessoirement, les dirigeants nantais voulaient que cette affiche (la plus belle de la saison pour eux) aient lieu un samedi soir à la Beaujoire.

C’est peine perdue car, selon Ouest-France, c’est la Ligue qui aura le dernier mot, et celle-ci devrait prendre une décision favorable au PSG, au nom de l’intérêt supérieur du football français. Antoine Kombouaré, dépité, a confirmé cette tendance.

Nantes-PSG, un report qui passe mal

« C’est une spécificité française. Tous les ans, les clubs qui demandent des reports ont obtenu gain de cause. Parfois, il y a des combats qui sont inutiles. Ça ne sert à rien de mettre son veto. Le conseil d’administration de la Ligue va accepter la demande du PSG. Nous devons nous adapter, a regretté le coach nantais samedi, relaye RMC. Il y a une décision qui a été actée, on n’est pas d’accord, mais on accepte la décision. »

Le coup est rude à encaisser pour Nantes, qui est sans doute l’équipe qui joue le gros sur ce match. « Pour le PSG, c’est mon avis, le championnat est déjà gagné », estime Kombouaré, qui sous-entend ainsi que les Parisiens pouvaient se permettre de faire tourner pour leur déplacement à la Beaujoire. Ce n’est pas le cas des Canaris, qui ont besoin de points. « Il faut aussi voir les intérêts de chacun. On joue gros nous aussi sur cette fin de saison », a rappelé le milieu Francis Coquelin. Mais pour la Ligue, la priorité est que les clubs français brillent sur la scène européenne.