Tombé face à plus fort que lui mardi soir à l’Emirates Stadium, le PSG a pris un coup derrière la tête. Jusqu’alors invaincu cette saison, le club de la capitale a enregistré sur le terrain d’Arsenal une défaite logique pour sa deuxième sortie en Ligue des champions (2-0). Avec de nombreux regrets à charrier dans la foulée, parmi lesquels l’absence d’Ousmane Dembélé – sanctionné par Luis Enrique – et la prestation d’ensemble ratée de Gianluigi Donnarumma.
Ce mercredi, RMC assure que le vestiaire parisien a eu du mal à encaisser cette défaite, malgré les discours de façade. « Luis Enrique n’a pas fait de débriefing, note le média suscité. Dans l’entourage du club, on regrette un manque de personnalité qui s’est encore vérifié. […] Chez les personnes influentes au sein du club de la capitale, on juge cependant que ce n’est pas la catastrophe. »
Des premiers signaux d’agacement
Pour autant, l’omnipotence du coach espagnol ne serait pas sans créer frustration et crispations. « Chez les joueurs, on s’interroge parfois sur la pertinence de certains plans de jeu, mais le coach garde une autorité indiscutée. Aucune voix ne s’élève pour, par exemple, pointer du doigt le manque de verticalité dans le jeu qui colle plus aux qualités de contre-attaquant de plusieurs éléments de l’effectif », affirme encore RMC ce mercredi soir.
Sur les mêmes ondes justement, Emmanuel Petit pointe la responsabilité de l’entêté stratège catalan. « Il veut mettre son projet du Barça à Paris alors qu’il n’a pas les profils de joueurs à certains postes. Surtout, il n’a pas Iniesta, Messi, Xavi, Luis Suarez… Il va falloir qu’il comprenne que le Barça, c’était à une certaine époque. Il bride et frustre certains joueurs comme Nuno Mendes. Je suis frustré et en colère. Je savais qu’Arsenal était supérieur mais j’attendais que Luis Enrique, surtout après ce qui s’est passé avec Ousmane Dembélé, fasse preuve d’un peu plus d’humilité ! »