Quel cadeau d’anniversaire pour Grospiron !

Le « Tony Estanguet » des JO 2030 sera Edgard Grospiron (55 ans). Sans surprise, le champion olympique des Jeux Olympiques de 1992 à Albertville en ski de bosses sur la neige de Tignes a été nommé ce jeudi président du comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 en France (NDLR : Il a, plus exactement, été choisi pour être proposé, par le bureau exécutif à l’Assemblée générale constitutive qui aura lieu le 18 février 2025 au Stade de Lyon, mais c’est tout comme).

Depuis le retrait le 3 février dernier de Martin Fourcade, que tout le monde imaginait déjà à la tête du Cojop sans savoir encore que la légende française du biathlon déciderait, pour reprendre ses termes, de ne « pas sacrifier ses convictions », le Haut-Savoyard était devenu le grand favori pour le poste, loin devant les cinq autres candidats qui s’étaient déclarés avant Grospiron pour les uns ensuite pour d’autres : Jean-Luc Crétier, Vincent Jay, Gérard Holtz, Marie Martinod et Nathalie Péchalat. Contacté en personne par David Lappartient, le président du CNOSF qui aspire à devenir celui du CIO (NDLR : L’homme fort du vélo français avait passé son grand oral il y a deux semaines), l’ex-consultant de France Télévisions avait fait part de son intérêt, mais demandé néanmoins de pouvoir prendre quelques jours pour réfléchir à la proposition.

Grospiron certain d’être l’homme de la situation

Lundi soir, Grospiron avait fait parvenir sa lettre de motivation à Lappartient, se présentant notamment dans sa lettre comme l’homme de la situation, ne serait-ce que pour avoir déjà expérimenté la fonction pour la candidature d’Annecy 2018, finalement tombée à l’eau. « Ce projet ambitieux et collectif a besoin d’un leader qui sait motiver et fédérer », avait écrit le médaillé d’or des JO 1992, auditionné dans la journée ce jeudi par les promoteurs de la candidature Alpes françaises 2013 et qui n’est pas prêt d’oublier ce 13 février. La date marquait en effet le trente-troisième anniversaire de… son sacre olympique de Tignes pour celui qui compte également à son palmarès quatre petits globes de cristal en ski acrobatique et vingt-huit succès en Coupe du monde dans la spécialité. Cela ne s’invente pas.