Paris, Lyon, Lille, Montpellier… Comme chaque année, l’UNEF a dévoilé son traditionnel classement des villes universitaires les plus chères selon le coût de la vie étudiante.
Depuis le début de l’année 2022, l’impact sur le porte-monnaie des étudiants dans l’enseignement supérieur a été de 428,22 euros supplémentaires, estime l’Union nationale des étudiants de France (UNEF). Un phénomène majoritairement lié à l’inflation en raison de la guerre en Ukraine mais également dû à une hausse prix des loyers dans certaines villes. Ainsi, en se basant sur différents critères liés au coût de la vie (loyer, frais d’inscription, transports…), le syndicat étudiant a dressé, ce lundi 22 août, un classement des 47 villes universitaires les plus chères du pays.
La région Île-de-France en tête de liste
Sans réelle surprise, c’est une nouvelle fois Paris qui reste l’endroit où faire ses études revient le plus cher avec un reste à charge équivalent à 1332,52 euros par mois. Suivi de près par Nanterre (1190,52 €), Saint-Denis (1176,52 €), Créteil (1172,52 €), Orsay (1132,52 €), Guyancourt (1114,52 €), Nice (1113,73 €), Cergy (1099,52 €), Lyon (1089,48€) ou encore Champs-sur-Marne (1077,52 €).
Parmi les dix villes étudiantes les plus coûteuses, on constate donc que huit d’entre elles se trouvent en région Île-de-France. Néanmoins, ce ne sont pas ces dernières qui ont connu la plus forte augmentation depuis un an mais bel et bien une ville du Finistère. En effet, Brest a subi une hausse de 13,78% en matière des prix des loyers. Angers également avec une augmentation de 13,55%.
Suite du classement :
11 – Evry : 1074,52 €
12 – Bordeaux : 1067,04 €
13 – Aix-en-Provence : 1047,98 €
14 – Marseille : 1020,98 €
15 – Lille : 1006,14 €
16 – Montpellier : 1004,34 €
17 – Strasbourg : 1001,64 €
18 – La Rochelle : 991,98 €
19 – Toulon : 977,14 €
20 – Toulouse : 973,64 €
Le loyer, principale source de dépense
“Le loyer représente le premier poste de dépense d’un·e étudiant·e. L’enjeu est important pour les étudiant·e·s car 68,7% d’entre eux n’habitent plus chez leurs parents“, pointe du doigt l’UNEF dans son communiqué. Sauf que cette année, plus que d’habitude, les prix des logements se sont envolés. “Dans les grandes villes, les prix augmentent de 2,08% et, globalement, la hausse représente 1,37%. L’inflation sur les loyers représente 3,6% et l’impact sur les étudiant·e·s est très fort“.
Pour faire face à ce problème, le syndicat étudiant revendique donc un plan de rénovation et d’augmentation du nombre de logement CROUS, la généralisation de l’encadrement des loyers dans le parc locatif privé pour limiter les tarifs sur les surfaces étudiantes ainsi qu’une revalorisation des APL à hauteur de 20%.
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