La course à la présidence de la Ligue de football professionnel (LFP) fait beaucoup parler. Candidat à sa propre succession, Vincent Labrune semble plus que jamais favori puisque dès vendredi, le reste de la concurrence a été mise hors-jeu en raison du manque de parrainages des uns et des autres. Une situation déplorée notamment par un Gervais Martel qui briguait la fameuse présidence et qui a dénoncé haut et fort le fait que Vincent Labrune se retrouve sans opposition. D’autres ont aussi poussé un coup de gueule.
De nombreux observateurs ont dénoncé la situation à leur manière. Après Daniel Riolo qui a évoqué un « déni de démocratie » et un « royaume de la magouille la plus crasse », c’est Pierre Ménès qui lui a emboité le pas. Et l’ancien du Canal Football Club n’y est pas allé avec le dos de la cuillère. Visiblement fou furieux, il a posté un message cinglant sur ses réseaux sociaux : « Quelle honteuse mafia. Qu’ils crèvent tous avec leurs magouilles de merde. » Et de rajouter, en réponse à un internaute et en ciblant visiblement certains patrons de club : « Quand je dis qu’ils crèvent, c’est avec leurs clubs, ce qui est déjà en route d’ailleurs. »
« Ta gueule »
Très en colère, Pierre Ménès a ensuite répondu avec la même morgue à un autre internaute qui lui a écrit : « Je comprends votre déception. Mais le tweet est un peu exagéré, non ? Surtout les mots utilisés. » Loin de tenter d’atténuer ses propos, le journaliste a alors répondu : « Ta gueule. » Deux mots qui ont valu à son auteur de recevoir quelques commentaires outrés : « Il vous répond poliment après un tweet où vous dites ‘qu’ils crèvent’ et vous lui répondez ‘TG’… Franchement, difficile de vous plaindre quand vous mettez en lumière, à juste titre, le déferlement de haine sur Twitter… »
Quant aux futures élections pour la présidence de la LFP, elles semblent d’ores et déjà jouées puisque Vincent Labrune devrait être réélu, faute de concurrence. À moins d’un coup de théâtre de dernier minute, l’homme de cinquante-trois ans va donc poursuivre sa mission pour quatre ans supplémentaires. Réponse le 10 septembre prochain.