Rabiot, le choix fort

C’est officiel: « l’Olympique de Marseille est heureux d’annoncer la signature d’Adrien Rabiot » ce mardi après-midi. Après s’être entendu sur un contrat de deux ans (le club phocéen ne le précise pas dans son communiqué), alors qu’il avait été incapable de trouver un nouveau club disputant la Ligue des champions, le milieu de terrain international français, 29 ans, est arrivé en Provence lundi soir, accueilli comme une rockstar par des supporters. Il a donc passé avec succès sa visite médicale préalable à la signature du contrat. Il n’y aura pas de revirement de situation !

Rabiot pose ainsi en photo avec le président Pablo Longoria ainsi que Fabrizio Ravanelli, le « conseiller institutionnel et sportif » de l’OM, et brandit ainsi son numéro 25 fétiche. Le gaucher qui a fini sa formation au PSG a porté ce numéro 25 chez les Rouge et Bleu durant sept saisons (il avait commencé avec le 31 dans le dos, lancé par Carlo Ancelotti). C’était également son numéro à la Juventus durant cinq ans. Un choix probablement évident pour lui, alors qu’il ne restait que le 2 ou le 4 de disponible dans l’effectif. Rabiot porte le 14 en équipe de France mais c’est le numéro de Faris Moumbagna.

Rabiot pour OL-OM ?

Deux mois après son dernier match (la demi-finale de l’Euro perdue contre l’Espagne, 2-1), Rabiot va rapidement participer à l’entraînement sous les ordres de Roberto De Zerbi mais aura besoin de plusieurs semaines pour être pleinement opérationnel. Il a peu de chance d’avoir un temps de jeu conséquent pour l’Olympico au Groupama Stadium, dimanche (20h45). L’actuel 2e de Ligue 1 enchaîne avec un déplacement à Strasbourg avant la réception d’Angers le 4 octobre. Le Classique OM-PSG est programmé le 27 octobre !

L’OM réalise un coup de maître avant le recrutement de Rabiot, libre, après un recrutement de qualité et d’ailleurs très dispendieux avec des Mason Greenwood et Elie Wahi à 25 millions d’euros chacun (ainsi que Jonathan Rowe à 17 et Ismaël Koné à 12). Adrien Rabiot et sa mère Véronique ont accepté un salaire moins important que les 7 ou 8 millions d’euros par an réclamés aux clubs intéressés durant l’été. Le cadre de Didier Deschamps se conterait de la moitié de ses émoluments de la Juventus mais en percevant une prime à la signature ainsi que des bonus lors de la deuxième saison.