Depuis le début de la contestation de la réforme des retraites, la population des villes moyennes s’est fortement mobilisée. C’est moins le cas pour les quartiers populaires. Leurs habitants sont souvent absents des cortèges. Ce n’est pas qu’ils sont indifférents face à la réforme, c’est simplement qu’il est pour eux inenvisageable de faire grève. Reportage à Grigny, l’une des villes les plus pauvre de France où se sont rendus Dominique Mari et Théo Touchais.