Rétro : Gasquet, Monfils, il était une fois Metz…

Petit voyage dans le temps sur le circuit ATP. Le 11 octobre 2004, l’Open de Moselle ouvre ses portes à Metz. L’occasion pour les joueurs français de gagner quelques points en fin de saison ou de se montrer pour la première fois sur le circuit professionnel. À l’époque, les têtes de série se nomment Ivan Ljubicic (1er), Xavier Malisse (2e) ou encore Julien Benneteau (6e). Deux hommes vont pourtant marquer les esprits. Gaël Monfils et Richard Gasquet, nés en 1986 obtiennent une invitation pour le tournoi. Le premier dispute son premier tournoi ATP, le deuxième ira jusqu’en finale du tournoi messin.

Première pour la Monf’

Alors 368e mondial au classement ATP, Gaël Monfils apparaît pour la première fois sur le circuit professionnel. L’attraction du tournoi est opposée à la tête de série numéro 2, le Belge Xavier Malisse. Après un set remporté de chaque côté, Malisse abandonne. Monfils passe le premier tour, puis le deuxième contre le Français, Olivier Patience. Une victoire en deux sets qui lui ouvre les portes des quarts de finale. La Monf’ retrouve son coéquipier en équipe de France, Richard Gasquet. Le Parisien s’incline en deux sets face au futur finaliste, mais a déjà impressionné le public.

Première finale pour Ritchie

Après avoir débuté sur le circuit en 2002, Richard Gasquet entre dans le tournoi messin avec son revers à une main et le talent qui fera sa réputation tout au long de sa carrière. Classé 151e à l’ATP, le Biterrois élimine facilement l’Américain Jeff Morrison en demi-finale et accède à la première finale de sa carrière. Malheureusement, il s’incline en deux sets (7/6, 6/4) contre un Français sorti des qualifications : Jérôme Haehnel.

Gasquet attendra son anniversaire l’année d’après le 18 juin 2005 pour remporter le premier titre de sa carrière à Nottingham contre le Biélorusse Max Mirnyl (6-2, 6-3). 20 ans plus tard, les deux compères sont toujours sur le circuit et ont marqué le tennis français. Ritchie prendra sa retraite à l’issue de Roland-Garros 2025, tandis que la Monf’ espère jouer jusqu’à 40 ans.