Le PSG Judo a décroché la Ligue des champions dans son nouveau format par équipe mixte, samedi dernier à Montpellier, avec le concours d’un Teddy Riner jusqu’alors inattendu. Tombeur du Cubain Andy Granda au golden score, le colosse guadeloupéen a ainsi obtenu l’un des quatre points nécessaires au sacre en finale, aux dépens de l’Etoile Rouge de Belgrade. Avec bien sûr le sentiment du devoir accompli après coup…
Mais pas seulement ! Ainsi vainqueur de son tout premier combat depuis son doublé en or aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Teddy Riner aurait pu enchaîner avec le Grand Slam parisien en février prochain – cela conformément à l’annonce faite par la Fédération française de judo la semaine passée. Et pourtant il n’en sera rien, l’intéressé ayant tout bonnement déclaré forfait pour l’événement.
« Le staff m’a rappelé à l’ordre »
« Je vous l’annonce, Paris je ne fais pas, dixit le maestro en marge des célébrations continentales du PSG. Parce que je ne suis pas prêt, que ça n’est pas l’objectif de la saison et parce qu’en début d’année, dans deux ou trois semaines, direction le bloc opératoire pour des bobos que j’aurais dû régler avant et que j’ai fait attendre pour la Ligue des champions. Dès que je suis remis de l’opération, je réattaque ! »
A 35 ans, Teddy Riner a encore soif de compétition et ne cache pas son ambition de rallier Los Angeles en 2028 pour défendre son titre olympique. « J’avais pensé que je pourrais participer (au Grand Slam de Paris), mais le staff médical m’a rappelé à l’ordre. Je dois aller en direction du bloc opératoire pour régler mon coude qui est blessé depuis bien trop longtemps maintenant. On va arrêter de tirer sur la corde si je veux aller jusqu’aux JO de Los Angeles… »
Et de conclure, déterminé à profiter de cette rupture imposée pour repartir de plus belle courant 2025: « A chaque fois, j’avais un kiné ou un ostéo qui me le replaçait à chaque entraînement ou après chaque compétition, ou bien on essayait de trouver des techniques pour le strapper pour ne pas qu’il sorte… Donc ça y est, aujourd’hui, il faut prendre le taureau par les cornes, il faut y aller, c’est tout. »