Le PSG a frappé un grand coup. Désireux de renforcer son secteur offensif, le club de la capitale s’est offert Khvicha Kvaratskhelia pour 70 millions d’euros (hors bonus). L’ailier géorgien de 23 ans est venu à Paris notamment pour concurrencer Bradley Barcola, qui a connu un trou d’air après un début de saison tonitruant.
Oui mais voilà, Robert Pirès craint que l’arrivée de Kvaratskhelia réduise le temps de jeu de l’ancien Lyonnais et donc sa progression. « Il faut que Barcola conserve du temps de jeu », a lancé le champion du monde 98 au cours d’un entretien accordé au Parisien.
« Ce n’est pas facile, c’est même compliqué » pour Barcola
« Un joueur comme Barcola, c’est très bien de le faire jouer mais il faut aussi le gérer, a poursuivi l’ancien Gunner. Quand tu es lancé dans le grand bain et que tu enchaînes les matchs, tu t’épuises. Quand on est jeune, ce n’est pas facile. Il faut le faire jouer puis le laisser au repos. C’est de la gestion. Je ne sais pas si cela a été bien fait sur son cas. C’est peut-être aussi pour ça que, aujourd’hui, il paie physiquement le fait d’avoir beaucoup joué. Il est arrivé l’an passé au PSG alors qu’il n’avait que 20 ans. Ce n’est pas évident de gérer aussi jeune les matches de championnat et de Ligue des champions au PSG, plus l’équipe de France. »
« L’arrivée de Kvaratkshelia peut le perturber ? Ce n’est pas facile, c’est même compliqué, a retroqué Pirès. Moi, je l’ai connu à Arsenal mais j’avais un certain âge et de l’expérience. Arsène Wenger avait pris au mercato d’hiver le milieu offensif du Séville FC José Antonio Reyes (en janvier 2004). Après, c’est à l’entraîneur d’expliquer pourquoi tu vas chercher tel joueur. Le coach doit être bon dans son discours. Paris veut gagner la Ligue 1 et aller très loin en Ligue des champions donc, si tu vas chercher un joueur comme ça, c’est que tu considères qu’il va t’apporter un plus et de la concurrence. » Barcola est prévenu.