L’OGC Nice n’a pas caché sa colère après sa défaite à Lyon (4-1) dimanche. Le club azuréen a fait passer plusieurs messages, en exhumant une vieille Une de L’Equipe au titre sans équivoque (« Nice volé à Lyon »), avant de publier lundi une compilation de situations litigieuses au cours de la rencontre, où M. Dechépy n’a pas pris les décisions espérées par les Aiglons.
Le Gym a saisi la Direction Technique de l’Arbitrage, qui lui a répondu en partie dans son débrief publié ce mardi. La DTA reconnaît ainsi qu’il y avait penalty sur Evann Guessand à la 48e minute, ce qui aurait pu offrir une belle balle de 2-2 aux hommes de Franck Haise.
Il y avait penalty sur Guessand
« Les images montrent que le défenseur retient l’attaquant, avec un ceinturage clair d’un bras, puis des deux, et un désintérêt pour le ballon. La légère semelle sur le pied gauche de l’attaquant ne saurait justifier à elle seule un pénalty. L’intervention du défenseur ne permet pas à l’attaquant de poursuivre son action après le contrôle du ballon, et constitue une faute au sens de la Loi 12. Un pénalty était donc attendu à la suite du visionnage en bord de terrain, ainsi qu’un avertissement au fautif pour comportement antisportif », résume la DTA.
La FFF publie également le son de la conversation entre les arbitres sur cette action. M. Dechépy estime que le contact n’est pas suffisant pour siffler faute à vitesse réelle, mais son collègue en charge de la VAR n’est pas du même avis, et souligne le fait que Duje Caleta-Car ne joue pas le ballon à cet instant. Appelé à visionner les images, M. Dechépy a pourtant maintenu sa décision de ne pas siffler penalty. A tort, selon ses supérieurs.