Sébastien Loeb, c’est pire que prévu

La malédiction continue pour Sébastien Loeb. Déterminé à enfin décrocher un premier sacre sur le Dakar, l’ancien pilote rallyes a vu ses espoirs s’envoler dès le deuxième jour de course en Arabie Saoudite. Conséquence de graves problèmes de surchauffe qui l’ont empêché de rouler à pleine puissance et lui ont valu des arrêts à répétition dans les dunes.

« C’est encore tombé sur moi, j’ai toujours la poisse… », déplorait-il à l’arrivée, avant de détailler la panne avec laquelle il a dû composer : « J’ai d’abord perdu un ventilateur, la voiture chauffait à 120 degrés et perdait un peu de puissance mais j’arrivais à peu près à gérer le truc. Puis le deuxième est tombé en panne à son tour et là ça commençait vraiment à chauffer. Puis le troisième a lâché et la température est montée à 130 degrés, le moteur s’est mis en mode sécurité et s’est arrêté. Il fallait attendre que ça refroidisse. »

Et Sébastien Loeb a une autre inquiétude

Sébastien Loeb l’avait mauvaise. Car ce problème avait été identifié depuis plusieurs mois. « On a un problème de compréhension du fonctionnement des ventilateurs depuis juillet et il est toujours là, c’est quand même un peu con… », a-t-il encore lancé. Pour son baptême sur le Dacia Sandrider lors du Rallye du Maroc, le pilote alsacien avait d’ailleurs déjà connu des problèmes de surchauffe.

Mais il se voulait optimiste à l’approche du Dakar. « L’équipe a fait des simulations et des tests en soufflerie pour travailler sur notre système de refroidissement, donc, logiquement, il n’y a pas de raison d’être plus inquiet que ça, d’autant qu’il devrait faire moins chaud en Arabie qu’en Afrique du Nord », affirmait-il à la veille du prologue. C’était sans compter sur la malédiction qui le frappe sur le Dakar.

Aux yeux du pilote tricolore, la principale inquiétude résidait alors dans les triangles du Sandrider, qui lui avaient également valu quelques arrêts intempestifs lors de ce Rallye du Maroc. « Je pense qu’on a doublé la solidité des triangles par rapport au Hunter. Est-ce suffisant ?, s’était-il interrogé. Je ne sais pas, j’aurais aimé encore davantage, mais il y a toujours un compromis à trouver entre le renforcement et le poids. » Les problèmes ne font peut-être que commencer.