L’étape marathon du Dakar aura fait de gros dégâts. Tenant du titre, Carlos Sainz a ainsi été contraint à l’abandon après avoir mis son Ford Raptor sur le toit. S’il a terminé l’étape, son arceau de sécurité est trop abîmé pour pouvoir continuer. Son dauphin l’an dernier, Guillaume de Mevius, a également vu son rêve de victoire s’envoler en raison de problèmes mécaniques. Et il a failli en être de même de Sébastien Loeb, qui les accompagnait sur le podium il y a un an.
Confronté à des problèmes de ventilateur lors de la première manche de cette étape marathon, le pilote alsacien a en effet songé à abandonner. Mais l’ingéniosité du copilote de sa coéquipière Cristina Guttierez, Pablo Moreno, et une deuxième manche longtemps menée à toute berzingue lui ont permis de faire une grosse partie de son débours et d’avoir les leaders à portée de fusil. Une situation inespérée pour l’ancien roi du WRC.
Un redressement inespéré pour Sébastien Loeb
« Si on m’avait dit hier au moment où je rejoignais le point ravitaillement avec l’idée d’abandonner là où il y vait du monde plutôt que tout seul au milieu des dunes que je serai sixième du général avec 15 minutes de retard sur le leader. Je pensais que c’était mort », a-t-il ainsi confié dans des propos rapportés par L’Equipe.
« On ne pouvait pas faire mieux. A part quand la voiture était en panne, on n’a pas lâché grand chose », a-t-il poursuivi, regrettant seulement que le organisateurs aient relâchés les concurrents trop proches les uns des autres, mardi: « Je me suis retrouvé dans le bouchon à 150 kilomètres de l’arrivée et à partir de là, on a roulé au ralenti dans la poussière du gars de devant. C’était risqué et chiant à mourir. »
Et à en croire Philip Dunabin, le directeur technique de Dacia, son problème de ventilateurs rencontré dimanche a été identifié. « Il y a un dysfonctionnement du relais qui les commande, ce qui a provoqué leur arrêt. La solution, si cela survient à nouveau, sera de supprimer le relais et de brancher les ventilateurs en direct, comme Pablo l’a fait », a-t-il affirmé.