La neuvième tentative sera-t-elle la bonne pour Sébastien Loeb ? Habitué au places d’honneur, au point d’être surnommé par certains le Poulidor du Dakar, Sébastien Loeb repart à l’assaut du mythique rallye-raid qui s’élance ce vendredi. Et au volant de sa Dancia Sandrider, l’Alsacien espère bien enfin battre la malédiction qui semble le poursuivre depuis sa première participation en 2016.
La précédente édition n’avait pas échappé à la règle. Sur son Prodrive Hunter, une voiture « performante » mais qui ne « tolérait pas l’erreur », le nonuple champion du monde WRC avait dû se contenter de la troisième place derrière Carlos Sainz et Guillaume de Mevius, il avait payé au prix fort des problèmes en série lors de la 11e étape entre un problème de suspension et des crevaisons à répétition, laissant un boulevard au pilote espagnol.
Une année 2024 discrète pour Sebastien Loeb
S’il avait également dû composer avec une équipe technique un peu légère comme en témoigne la péteuse déchargée avec laquelle il avait dû composer lors d’une spéciale en début de rallye, Sébastien Loeb n’avait pas non plus été irréprochable, commettant des mauvais choix tactiques et se montrant parfois irrégulier.
Et si ce n’est sur le Rallye Mont Blanc-Morzine disputé dans le cadre du Championnat de France des Rallyes et remporté au volant de de la nouvelle Alpine A110, le natif de Haguenau, qui a fêté son 50e anniversaire en 2024 s’est montré discret le reste de la saison à l’image du Rallye du Maroc, terminé à la deuxième place derrière son coéquipier Nasser Al-Attiyah pour leur première course sur Dacia.
Pas de quoi visiblement convaincre la rédaction d’Auto-Hebdo qui a placé Sébastien Loeb à la 41e place dans son Top 50 des pilotes en 2024, coincé entre Martin Sesks, l’une des révélations de l’année unen WRC, et Rafael Câmara, champion de Freca, l’antichambre de la Formule 3.