Les Vendée Globe s’enchaînent et ne se ressemblent pas pour Yannick Bestaven. Après avoir été contraint à l’abandon (démâtage) lors de sa première participation en 2008-2009, le Nazairien avait remporté l’épreuve en 2020-2021 après une édition riche en suspense: alors qu’il avait passé la ligne d’arrivée en troisième position, le skipper français avait été déclaré vainqueur grâce aux compensations de temps accordées suite au sauvetage de Kévin Escoffier.
Cette fois, Bestaven ne joue pas la victoire. Et alors qu’il luttait ces derniers jours pour une place dans le Top 10 (il était 11e au pointage de 11 heures ce samedi), le skipper de Maître Coq va maintenant devoir batailler pour rallier les Sables d’Olonne et boucler son tour du monde.
Problème de barre pour Bestaven
Vendredi, alors qu’il faisait route vers le Cap Horn, Bestaven a révélé qu’il souffrait d’une avarie de système de barre. Il s’agit concrètement d’un problème de palonnier, le « système qui relie les deux safrans, qui sont ensuite raccordés aux vérins de pilote », pour reprendre la définition donnée par le site du Vendée Globe.
Bestaven a dû effectuer des réparations, et il a réussi à installer un système de cordage qui lui permet de barrer son Imoca. Même s’il a pu reprendre sa route vers l’Atlantique, il navigue désormais à vitesse réduite. Avec son équipe, le Nazairien va tenter de trouver de nouvelles possibilité de réparation. Mais le voilà bien handicapé.