Sinner dopé ? Mouratoglou tranche dans le vif

La semaine passée, l’Agence mondiale antidopage a annoncé avoir trouvé un accord avec Jannik Sinner pour le suspendre trois mois, suite à son contrôle positif au clostebol au mois de mars 2024. Le tennisman italien ne pourra pas rejouer en compétition officielle avant le 4 mai prochain.

Si le traitement réservé au numéro un mondial s’apparente à une faveur, son éthique n’est pas pour autant remise en cause. « Il est très peu probable qu’il se soit dopé, tout d’abord – et c’est une déclaration personnelle – je ne pense pas du tout que ce soit son état d’esprit, je ne pense pas que ce soit sa mentalité de se doper », a jugé Patrick Mouratoglou dans des propos rapportés par Tennis Majors.

Sinner dédouané par Mouratoglou

Les doses du produit incriminé seraient beaucoup trop faibles pour avoir eu un impact sur ses performances. « Lorsque vous trouvez des niveaux aussi faibles d’un produit interdit chez quelqu’un, dans 90 % des cas – si ce n’est plus – il s’agit d’une contamination. Le joueur est donc une victime, et c’est pourquoi je pense qu’il est innocent  », analyse l’entraîneur de tennis français.

L’actuel numéro 1 mondial sera donc contraint de faire l’impasse sur les tournois de Doha, Dubai, Indian Wells, Miami, Monte-Carlo et Madrid. Au classement ATP, il perdra ainsi 2 100 points. Sa place de leader du tennis mondial pourrait alors être menacée, notamment par l’Allemand Alexander Zverev.