Jusqu’au 20 août dernier, tout allait pour le mieux pour Jannik Sinner qui venait de remporter le Masters 1000 de Cincinnati, tout en consolidant sa première place mondiale à l’ATP. Seulement voilà, la révélation de son contrôle positif à une substance illicite à deux reprises cette année a fait l’effet d’une bombe.
Le tennisman italien aurait bénéficié d’un traitement de faveur selon plusieurs joueurs et observateurs. Pourtant, « toute cette affaire a été traitée dans les règles, souligne le journaliste Benoît Maylin dans sa chronique pour Winamax. Et la microscopique dose du produit interdit trouvée dans ses urines ne peut en rien être associé à du dopage. Mais la soudaineté de l’annonce et l’opacité de ce dossier ne font que renforcer les doutes sur la réalité de la lutte antidopage. »
Sinner, déjà condamné à « perpétuité »
Malheureusement pour lui, Jannik Sinner risque de traîner cette « casserole » jusqu’à la fin de sa carrière. « Dans une société en recherche de transparence, ce silence de cinq mois fait automatiquement penser à un secret bien gardé. L’image est désastreuse, et pour le tennis, et surtout pour Sinner que je pense innocent. Mais cette affaire va lui coller à la peau toute sa vie », conclut le spécialiste de la petite balle jaune.
Jeudi, le vainqueur du dernier Open d’Australie a fait une apparition publique à Flushing Meadows. Malgré l’énorme polémique dont il fait l’objet, le natif de San Candido a plutôt été bien accueilli. Au premier tour de l’US Open, il sera opposé à l’Américain Mackenzie McDonald.