Série phare de toute une génération, Smallville a fait son retour dans une édition BR très réussie et qui va ravir les fans. L’occasion parfaite pour la redécouvrir !
C’est quoi Smallville ? Avant qu’il ne défende la Terre et Métropolis en Superman (et qu’il officie comme journaliste au Daily Planet), Clark Kent est un jeune homme comme les autres qui vit son adolescence à Smallville, tout en étant amoureux de Lana. Mais la découverte progressive de ses pouvoirs et sa rivalité naissante avec son ami Lex Luthor, vont l’amener à se diriger (tout doucement) vers un destin inévitable.
Un (long) prequel à l’histoire de Superman
Si dans les années 90 on avait comme série Superboy pour présenter les aventures de Clark à Smallville, les années 2000 ont contribué à dépoussiérer le genre !
L’arrivée sur les écrans de séries comme Roswell ou Buffy a installé sur les écrans des histoires qui utilisent le genre comme allégorie des tourments de l’adolescence. Comment faire quand on est différent ? Smallville a raconté les deux aspects : comment un jeune homme existe et « grandit » malgré des pouvoirs ? Et puis, comment on fabrique la mythologie complexe et longue d’un personnage que tout le monde pense connaître. Tout part de la pluie de météorites qui a amené Superman sur Terre, puis comment le héros obtient peu à peu ses pouvoirs tout en construisant les héros qu’il va plus tard affronter à Métropolis. Avec ce défi qui est que, comme dans Gotham, on sait qu’il ne devrait pas totalement les vaincre puisqu’il est amené à les affronter une fois devenu Superman. Sauf que le succès de la série l’a amené à durer alors que les équipes ne pouvaient pas utiliser l’image du super-héros. Du coup, le concept a été fortement étiré sur 10 ans alors qu’il aurait gagné à être raccourci.
Une face à face d’anthologie
La bonne idée de la série est d’avoir fait de Lex Luthor un ami d’adolescent de Clark. Et même des amis très proches mais dont l’amitié sera détruite à la fois par les nombreux secrets nécessaires du héros, mais également par la paranoïa grandissante de Luthor couplé à une soif de pouvoir manifeste. Leur rivalité n’aura de cesse de grandir au fil des 7 saisons où le personnage de Luthor apparaît, à coup d’affrontements héroïques mais également de triangle amoureux. Tous les codes du teen drama sont appliqués à la série et cumulés avec ceux de la série comics. Mais là encore, à cette époque, la télé produit encore presque sur les networks des saisons très longues et cette rivalité sera diluées dans le temps. Et comme dans Dawson (avec qui elle partage quelques points communs), Smallville verra son héros « dépassé » par son « meilleur ami » bien plus intéressant et complexe).
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Une formule simple mais efficace
Si la série était diffusée aujourd’hui, elle aurait certainement une formule différente : des saisons plus courtes et une histoire resserrée sur la mythologie. Mais à cette époque, la télé est plus longue et pour faire tenir le programme plus longtemps, on applique la méthode initiée notamment sur X-Files : la majeure partie des épisodes sont des épisodes isolés avec « le méchant de la semaine » que Clark affronte. Et des épisodes charnières servent à faire avancer la mythologie (comme les épisodes de début et fin de saison). Cela permet en réalité à ce fil rouge d’avancer plus « lentement ». Mais cela rend la série un peu répétitive et surtout redondante, la majeure partie des épisodes étant tout de même peu originaux au fil des saisons.
L’apparition de personnages iconiques du comics
L’avantage des séries longues c’est qu’elles ont la place et le temps pour jouer avec la mythologie. Outre la présence de « Superman » lui même avec Christopher Reeves, on prend plaisir à voir venir dans la série Lex Luthor donc, Lois Lane, Doomsday, Supergirl, Green Arrow, Superboy, Aquaman ou même Darkseid et le général Zod !
Une édition DVD / BR qui permet de réhabiliter une série souvent critiquée
Comme toutes les séries qui durent trop dans le temps, Smallville a parfois donné l’impression d’être un peu une carricature d’elle même. Mais cette édition lui rend vraiment hommage avec un packaging très réussi à coups de couleurs bleu et rouge naturellement. Uniformité des coffrets et identité propre à chaque saison font de ce coffret un « bel objet ». Et ce qui rend cet achat incontournable, c’est la grande quantité de bonus présente (28 heures de bonus), et qui représente ceux présents sur les éditions DVD passées (qui sont très souvent bien fournies comme souvent avec les collections Warner). Malgré des défauts, la série mérite d’être redécouverte à l’occasion de la sortie notamment en BR de la série avec un son et une image soignée.
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