Soupçons de corruption aux JO de Paris

Y-a-t-il eu de la corruption lors des Jeux olympiques de Paris 2024 ? A en croire les indiscrétions du très sérieux The Times, il y a de forts soupçons… Les officiels kazakhs Alisher Altayev et Yermek Suiyenish, qui ont été impliqués dans plusieurs dizaines de combats de boxe durant les JO en tant qu’arbitre ou juge, ont été écartés après la première semaine des épreuves, en raison des doutes sur leur impartialité, révèle le média britannique.

Le premier cité, considéré comme étant perméable à la corruption, a dirigé sept combats jusqu’au 4 août. Le second en a lui arbitré cinq, dont une demi-finale, avant d’être écarté le 3 août. De plus, les deux officiels kazakhs ont été juges sur plusieurs dizaines de matches.

Des soupçons de corruption sur deux combats

Deux de ces combats ont d’ailleurs provoqué la colère combattants et de leur entourage. Il s’agit du seizième de finale remporté par la Chinoise Xu Zinchun face à l’Italienne Irma Testa, ainsi que le huitième de finale remporté par la Française Wassila Lkhadiri devant l’Irlandaise Daina Moorehouse. « Je pense qu’il n’y a pas eu de mauvaise foi, mais que le niveau des arbitres aux Jeux olympiques est faible », avait fustigé Testa après sa défaite. « Il faut absolument jeter un œil sur les juges et les arbitres », avait pour sa part déploré Moorehouse.

De son côté, le CIO assure que son processus de sélection des juges et arbitres comprend des critères d’intégrité, des vérifications des antécédents, une formation et des évaluations par les pairs. Des tests passé et réussi par Alisher Altayev et Yermek Suiyenish. Mais les soupçons qui ont entouré leur arbitrage a poussé les organisateurs à les écarter en cours de Jeux.