Il y en a certains qui n’ont pas pris leur lundi. On pense au service médical du Stade Rennais, qui a enchaîné les visites de contrôle, et à l’équipe de communication du club, qui a multiplié les posts pour les recrues.
Au total, le club breton a bouclé pas moins de 10 arrivées cet hiver (Samba, Fofana, Furuhashi, Brassier…), dont 6 sur la seule journée de lundi (Rouault, Al-Tamari, I.Koné…). Avec 75 millions d’euros investis cet hiver, le Stade Rennais est le deuxième club à avoir le plus dépensé en Europe sur ce mercato, derrière Manchester City. Est-ce bien raisonnable ?
« Ça se passe souvent comme ça dans les clubs amateurs, a dénoncé Vincent Moscato ce mardi dans son émission sur RMC. Ils ne travaillent pas, ce n’est pas leur métier alors ils essayent de faire à peu près et parfois ils se trompent. »
Un vrai échec pour Rennes
A Lyon, on se souvient d’avoir été accusé de fausser le championnat, en l’occurrence la course au maintien, après un recrutement onéreux en janvier 2024. C’est le cas cette saison pour Rennes, qui est barragiste. Et c’est surtout la preuve du flop du recrutement de l’été dernier: sur les 8 joueurs qui sont partis cet hiver, 6 avaient été ramenés six mois plus tôt par le directeur sportif Frederic Massara et son équipe.
« Il y a un vrai échec des nouveaux dirigeants, observe Eric Di Meco. Ils limitent la casse en ayant bien vendu. S’ils associent Beye à leur recrutement, cela peut être intéressant pour l’année prochaine. Ils ont peut-être anticipé leur mercato estival. » Ils n’ont pas chômé en tout cas…