C’était le scénario redouté par le Stade Toulousain. Malgré leur très marge succès contre Leicester (80-12), les hommes d’Ugo Mola terminent à la deuxième place de leur groupe en Champions Cup, derrière l’Union Bordeaux-Bègles, qui a également fait parler la poudre contre les Sharks (66-12).
C’est le très mauvais aspect de ce format de la Coupe d’Europe, avec ces poules de six où l’on retrouve deux clubs d’un même pays qui ne s’affrontent pas. Cela donne un Stade Toulousain deuxième de son groupe avec quatre victoires en quatre matches, 19 points pris sur 20 possibles. Ce petit point de bonus offensif laissé en route à Durban lors d’un long et harassant déplacement en Afrique du Sud (dont l’UBB a été épargnée) coûte très cher à Antoine Dupont et ses coéquipiers.
Toulouse, meilleur bilan que Toulon mais moins bon tableau
En terminant deuxième de son groupe, Toulouse doit se contenter de la cinquième place du classement général, qui sert à établir le tableau de la phase finale. C’est cruel pour les champions de France qui possède la meilleure attaque de la compétition (225 points en quatre matches), une différence de points délirante (+163), et un meilleur bilan que le Leinster (2e, 18 points), Northampton (3e, 16 points) et Toulon (4e, 13 points), finalement mieux lotis parce qu’ils terminent en tête de leur groupe.
Résultat, Toulouse recevra en huitièmes de finale (les Sale Sharks) mais risque de devoir se déplacer en quarts de finale (à Toulon) et en demi-finales, sur le terrain de l’UBB. Le RCT serait avantagé alors que sa phase de poules est nettement moins bonne (3 victoires et 1 défaite, -3 de différence de points) que celle des Haut-Garonnais. Il y a sans doute quelque chose à revoir dans ce format…