Iga Swiatek va faire un retour remarqué. La numéro 2 mondiale est attendue ce lundi sur le court de la Ken Rosewall Arena, à Sydney, pour l’entrée en lice de la Pologne dans l’édition 2025 de l’United Cup. Une rencontre qui sera sa première depuis son élimination dès la phase de groupes du Masters WTA au début du mois de novembre. Mais ce sera surtout son retour à la compétition après l’annonce du contrôle positif à la trimétazidine subi en août dernier, qui lui avait valu une suspension d’un mois par l’Agence Internationale de l’Intégrité du tennis (ITIA).
Une sanction pour laquelle l’Agence Mondiale Antidopage (AMA) a annoncé son intention de faire appel même si cela n’a pas encore été confirmée par l’instance, ni par l’Agence Polonaise Antidopage (POLADA). C’est dans ce contexte qu’Iga Swiatek va reprendre le chemin des courts. La Polonaise n’a pas échappé aux questions sur cette affaire qui vient assombrir son image.
Swiatek confiante malgré tout
Toutefois, la native de Varsovie a assuré être de bonne foi. « J’ai fourni toutes les preuves possibles et il n’y a pas grand-chose, honnêtement, à faire de plus, a-t-elle confié dans des propos recueillis par l’AFP. J’ai réussi à fournir la source de la contamination assez rapidement. C’est pourquoi l’affaire a été classée assez vite. » Au sujet de la procédure potentiellement relancée si l’AMA devait confirmer l’intention de faire appel communiquée en septembre dernier, la numéro 2 mondial se montre confiance.
« Je ne m’attends donc pas à un appel, mais je n’ai aucune influence sur ce qui va se passer, a-t-elle concédé face à la presse. Je peux dire, d’après les procédures que j’ai suivies et la façon dont ils m’ont traitée depuis le début, que cela m’a semblé juste ». Après cette période qu’elle qualifie de « mentalement difficile », Iga Swiatek veut se concentrer sur le tennis et a pu déjà voir que « la plupart des gens sont compréhensifs » à son égard.