La sanction est tombée le week-end dernier, moins d’un mois après l’accrochage qui avait opposé Teddy Riner à Guram Tushishvili en quarts de finale du tournoi olympique. Après quelques frictions, le judoka géorgien n’avait pas hésité à pousser le Français, refusant ensuite de le saluer. De quoi provoquer la réaction immédiate des instances, ces dernières le suspendant pour le reste des Jeux.
Guram Tushishvili avait donc été privé des repêchages ainsi que du tournoi par équipes. Une première sanction qui en appelait une autre, celle de la Fédération Internationale de Judo. Celle-ci est tombée ce week-end comme l’a révélé Teddy Riner sur le plateau de Quotidien, lundi. Et l’IJF a eu la main lourde puisque le combattant géorgien a écopé de 180 jours de suspension, cette dernière entrant en vigueur le 30 août pour prendre fin le 25 février.
Teddy Riner a dédramatisé
Mais la Fédération pourrait ne pas en rester là. Et pas seulement parce que Guram Tushishvili a la possibilité de faire appel. A en croire Ouest-France et Le Figaro, une enquête est toujours ouverte, les instances cherchant à comprendre « les motivations de cette bousculade » et la suspension du Géorgien pourrait donc encore être alourdie.
Le quintuple champion olympique français a de son côté cherché à dédramatiser. « Pas très sympa. Mais bon voilà, c’est les Jeux, on peut comprendre qu’il y a eu de la tension de son côté. Je ne lui en veux pas du tout. Surtout quand on a la médaille d’or au bout. Il y a beaucoup d’intensité », a-t-il ainsi confié face à Yann Barthès.