L’heure de la retraite n’a pas encore sonné pour Teddy Riner. A 35 ans, les Jeux Olympiques de Paris auraient pu constituer une magnifique apothéose. Le poids lourd tricolore s’est en effet offert deux nouveaux sacres olympiques lors de ces JO en décrochant le titre chez les lourds puis en offrant aux Bleus la médaille d’or par équipes. Mais le Guadeloupéen est bien décidé à poursuivre jusqu’à Los Angeles 2028.
Pour autant, à l’inverse des autres héros de Paris à l’instar de Léon Marchand, Antoine Dupont ou Félix Lebrun, Teddy Riner s’est accordé une pause. S’il a repris un léger entraînement, il ne devrait pas revenir en compétition avant 2025. Le quintuple champion olympique peut donc se faire (un peu) plaisir. Un besoin vital selon le natif des Abymes.
« Je ne peux pas être irréprochable en permanence, surtout en ce qui concerne l’alimentation. La rigueur est importante, bien sûr, mais il est tout aussi essentiel de se permettre quelques plaisirs de temps en temps, a-t-il ainsi confié auprès de Doctissimo. J’ai donc le droit, et même le besoin, de céder à certains caprices comme les crêpes ou les bonbons… »
Teddy Riner au fast-food, c’est possible
« Parfois, je m’autorise même un passage au fast-food, a-t-il poursuivi. Je reste comme tout le monde et ces petits plaisirs font aussi partie de mon équilibre. » Pour résister à la tentation, Teddy Riner n’en a pas moins demandé à sa compagne de mettre certains aliments sous cadenas. « Luthna a mis toutes les sucreries et les goûters des enfants dans une valise fermée par un cadenas », avait-il ainsi raconté au moment du confinement. Et cette précaution est visiblement devenue une habitude.
« Elle met sous code ou sous clé, et surtout, il y a des cachettes », a en effet confié cet été celui dont le poids de forme s’établit à 140 kilos mais qui peut prendre cinq kilos par semaine. « L’essentiel est d’être modéré ; s’accorder un écart une fois par semaine, voire une fois par mois, selon mes objectifs et mes entraînements, a-t-il d’ailleurs indiqué à cet effet. Mais si je craque tous les jours, là, ça ne va plus ; cela perd son caractère exceptionnel et finit par nuire à mon bien-être et à mes performances. »