C’est un sujet qui touche semble du sport français. Un peu plus de cinq mois après les JO de Paris, de nombreux athlètes ont exprimé leur inquiétude face aux dernières annonces du Gouvernement, qui font état d’une baisse très importante du budget du ministère des Sports pour l’année 2025.
Teddy Riner y était allé de son message. « Après sept années de préparation, nous avons vécu des Jeux Olympiques extraordinaires, laissant un héritage marquant à l’international et surtout pour l’avenir de notre jeunesse. Pourtant, à peine les Jeux terminés, le budget pour le sport chute de 33 % ! Ne laissons pas cette flamme s’éteindre, elle est essentielle pour le futur ! », a écrit cette semaine le judoka français.
Riner trop proche de Macron ?
Ce post de Teddy Riner a suscité de nombreuses réactions, et n’a pas fait l’unanimité. Il y a eu beaucoup de messages de félicitations pour le multiple champion olympique, qui prend une position assez claire sur un sujet important pour le sport français. Mais il y a eu, aussi, un nombre important de réponses négatives. Que lui est-il reproché ? Sa proximité avec celui qui est considéré comme le principal responsable de cette situation, Emmanuel Macron.
Teddy Riner avait été chaudement félicité par le Président de la République après son titre olympique à Paris, et plusieurs internautes ont ressorti les photos de deux hommes en train de s’enlacer. Riner n’est pas un soutien public de Macron, mais il ne cache pas sa relation particulière avec le chef de l’Etat. « J’ai senti qu’il était content parce que c’est vrai que tout au long de l’Olympiade, il m’envoyait souvent des messages pour m’encourager à chaque fois que je gagnais des compétitions, avait confié Riner peu de temps après les JO. Et vous savez, on aime ou on n’aime pas la politique, mais quand le chef de l’État vous félicite, ça fait plaisir, ça montre aussi qu’on reconnaît votre travail donc c’est une fierté. »
Pour autant, ces attaques à l’encontre de Teddy Riner peuvent sembler injustes. Rien ne dit, en effet, que le judoka n’a pas pris son téléphone pour évoquer le sujet en privé avec Emmanuel Macron. Et dans la situation contraire, si le Guadelopéen n’avait pas pris la parole publiquement, comme il vient de le faire, son silence aurait pu lui être reproché.