Toulon leader, le SFP lanterne rouge

Toulon 24-6 Stade Français Paris

La cote d’alerte est dépassée au Stade Français Paris ! En déplacement à Toulon, les joueurs de Paul Gustard se devaient de ramener quelque chose sous peine de reculer encore au classement. Mais, face à une équipe toujours plus candidate à une qualification directe en demi-finales, la marche était trop haute. Une rencontre qui a tout d’abord vu les deux équipes se neutraliser. Il a fallu attendre la 21eme minute pour voir Zack Henry ouvrir le score sur pénalité après une faute au sol côté RCT. Le buteur parisien a récidivé huit minutes plus tard mais le compteur de son équipe est alors resté longtemps bloqué. Le réveil des Toulonnais est venu dans la foulée avec Jiuta Wainiqolo qui a slalomé dans la défense adverse pour aller aplatir un essai transformé par Enzo Hervé. L’ailier fidjien y est allé de son doublé juste avant la pause, profitant d’un jeu au pied précis de Baptiste Serin pour passer dans le dos de la défense parisienne et aller à dame. Moins d’un quart d’heure après la reprise, Enzo Hervé a corsé l’addition d’une pénalité face aux poteaux. Une marge de onze points qui a tenu bon malgré la volonté évidente des joueurs du Stade Français Paris d’aller chercher au minimum le point de bonus défensif. A l’entame des cinq dernières minutes, Pierre-Henri Azagoh a écroulé un ballon porté qui prenait la direction de l’en-but parisien. Ce qui s’est traduit par un carton jaune pour le deuxième-ligne du club de la capitale et un essai de pénalité pour le RCT, synonyme de bonus offensif. Le score n’a alors plus bougé avec une victoire à cinq points (24-6) qui permet à la formation varoise de s’installer provisoirement en tête du Top 14. A l’opposé, le Stade Français Paris est désormais lanterne rouge à la différence de points par rapport à Vannes.

La Rochelle 21-26 Racing 92

Le Racing 92 est sur la voie de la rédemption. Avec un groupe rajeuni, le club francilien est allé chercher une victoire sur la pelouse de La Rochelle. Les Racingmen ont manqué d’entrée l’occasion d’ouvrir le score avec Tristan Tedder qui a vu la cible se dérober sur pénalité. Toutefois, le buteur sud-africain s’est très vite repris pour lancer les hostilités. Shingi Manyarara a confirmé les bonnes dispositions franciliennes en bonifiant un ballon de récupération pour aplatir le premier essai du match, transformé par Tristan Tedder. Les défenses des deux équipes ont alors pris le pas sur les attaques et le score n’a pas bougé jusqu’à la mi-temps. Mécontent de son équipe, Ronan O’Gara a fait un changement avant la pause puis cinq dès la reprise. Un sang frais qui a payé car Antoine Hastoy a réveillé les Maritimes trois minutes après le retour sur la pelouse. Patrice Collazo a alors répondu mais le carton jaune reçu par Jonathan Danty à la 59eme minute pour un coup de coude sur Gaël Fickou aurait pu changer l’équilibre des forces. Toutefois, si Tristan Tedder a passé une pénalité, Pierre Bourgarit a fait fi de son infériorité numérique pour aller à dame et permettre à son équipe de passer devant au score. Dans la foulée, Cameron Woki a su conclure dans l’en-but une belle action collective. Peu après l’heure de jeu, Tristan Tedder a donné neuf points d’avance aux Ciel-et-Blanc avant de creuser un peu plus l’écart à l’orée des cinq dernières minutes. Les Maritimes ont eu le dernier mot avec Pierre Bourgarit qui est allé chercher son doublé à deux minutes de la sirène. La transformation signée Antoine Hastoy permet à La Rochelle d’arracher le point de bonus défensif. Avec cette victoire (21-26), le Racing 92 abandonne la place de barragiste et remonte au 11eme rang. La Rochelle profite du faux-pas de Lyon pour reprendre la 7eme place.

Pau 23-6 Perpignan

Pau se donne de l’air vis-à-vis de la zone rouge. Face à Perpignan, la formation béarnaise a su aller chercher une victoire précieuse devant son public. Ce sont les Catalans qui ont frappé les premiers avec une pénalité de Valentin Delpy dès la 4eme minute. Sous une pluie intense, Joe Simmonds a manqué l’opportunité de remettre les deux équipes à égalité dans la foulée. Le buteur de l’USAP, quant à lui, a récidivé à un peu plus de dix minutes de la pause. Il fallait toutefois compter sur les Palois pour répliquer avant la mi-temps. Après avoir poussé à la faute les Perpignanais sur un ballon porté, les joueurs de Sébastien Piqueronies ont utilisé la même recette et, cette fois, Romain Ruffenach a conclu cet effort collectif au-delà de la ligne. Après avoir passé la transformation, Joe Simmonds a ajouté trois points sur pénalité pour permettre aux Béarnais de virer en tête de quatre points à la pause. L’entame du deuxième acte a vu les deux bancs s’ouvrir mais c’est Pau qui a relancé les hostilités peu avant l’heure de jeu grâce à une nouvelle pénalité de Joe Simmonds, qui a récidivé peu après l’heure de jeu. L’USAP a alors évolué à quatorze pour dix minutes après une charge de Jefferson Lee Joseph sur Fabien Brau-Boirie, qui était alors dans les airs. Pas à l’abri, la Section Paloise a attendu l’avant-dernière minute pour creuser l’écart avec un essai signé Aaron Grandidier et transformé par son buteur. Sur un dernier en-avant de Youri Delhommel, l’arbitre a mis fin à la rencontre sur cette victoire paloise (23-6) qui permet à la Section de conserver six points d’avance sur la zone rouge. Perpignan, pour sa part, n’a plus que deux points de marge.

Vannes 37-24 Montpellier

Vannes se relance totalement dans la course au maintien. Face à Montpellier, les Bretons ont réalisé une performance de haute volée pour l’emporter. Une rencontre que le MHR a démarré de la pire des manières avec Florian Verhaeghe qui a écopé d’un carton jaune au bout de sept minutes pour un plaquage sans ballon sur Alex Arrate. Une supériorité numérique que les Vannetais ont immédiatement exploité. Michael Ruru a fait preuve de malice en sortie de ballon porté pour aller aplatir un essai transformé par Maxime Lafage. Ce dernier a ajouté trois points sur pénalité peu après la fin du premier quart d’heure de jeu. Dans la foulée, c’est Hugo Reus qui a trouvé la cible pour débloquer le compteur montpelliérain. Toutefois, l’indiscipline héraultaise a été criante avec Alexandre Bécognée qui paie l’accumulation de fautes des siens d’un carton jaune. Paul Surano a puni le MHR en se jouant de la défense adverse pour aplatir le deuxième essai des siens, transformé par Maxime Lafage. Ce dernier a passé une nouvelle pénalité à la demi-heure de jeu pour donner 17 points d’avance au RCV. Un écart poussé à 24 unités à la mi-temps grâce à une réalisation signée Thomas Moukoro à deux minutes de la pause. Dès la reprise, le banc du MHR s’ouvre avec quatre changements. C’est toutefois Maxime Lafage qui a inscrit les trois premiers points en deuxième période pour Vannes. Le club breton a alors passé dix minutes en infériorité numérique, Filipo Nakosi commettant un en-avant volontaire. A l’heure de jeu, c’est Jan Serfontein qui a été sanctionné pour une charge irrégulière sur le Fidjien, qui venait de revenir sur la pelouse. Vannes a été à son tour sanctionné à l’entame des dix dernières minutes quand Joe Edwards a pris un carton jaune pour une entrée irrégulière dans un maul après une touche. Après un essai de pénalité pour le MHR, Léon Boulier a remis Vannes sur le chemin du bonus défensif mais la fin de match a été compliquée pour les Bretons. Sam Simmonds puis Martin Doan ont aplati deux essais coup sur coup pour réduire l’addition de Montpellier. Avec cette victoire (37-24), Vannes abandonne la dernière place du classement au Stade Français Paris quand Montpellier, battu pour la troisième fois de suite, pointe au 9eme rang.