On s’attendait à voir Didier Deschamps innover tactiquement ce lundi pour défier la Belgique, au Groupama Stadium, trois jours après la défaite au Parc des Princes contre l’Italie (1-3), en ouverture de la Ligue des nations 2024-2025. Avec des décevants Kylian Mbappé et Antoine Griezmann envoyés sur le banc (une première depuis le France-Tunisie de la Coupe du monde 2022 au Qatar), le onze de départ probable des Bleus était bien incertain au matin des retrouvailles avec les Diables rouges.
Alors que L’Equipe a annoncé un 4-2-3-1 avec Michael Olise en numéro 10 derrière Marcus Thuram et que Le Parisien a imaginé un 4-4-2 losange avec Ousmane Dembélé dans l’axe derrière Randal Kolo Muani et Marcus Thuram, c’est un 4-3-3 plutôt classique qu’a mis en place « La Dèche ». Kolo Muani et non Thuram a repris le poste de numéro 9 de Mbappé, avec « Dembouz » sur la droite et Thuram sur la gauche.
Les Bleus ont d’abord défendu
C’était sans compter une petite innovation de la part du staff tricolore. Les Bleus se sont en effet laissés dominer en début de match par l’équipe emmenée par Kevin De Bruyne et ils se sont alors repliés en 4-4-1-1 avec des Dembélé et Thuram très bas formant la ligne du milieu avec N’Golo Kanté et Manu Koné. C’est Mattéo Guendouzi qui a évolué plus haut, autour d’Amadou Onana, le numéro 6 belge. Le joueur de la Lazio était chargé d’aller au pressing avec Randal Kolo Muani. Ce fut donc davantage un 4-2-3-1 qu’un 4-3-3.
Guendouzi s’est distingué lors de la première période de ce France-Belgique, puisqu’il a bien gêné la relance adverse avec un Kolo Muani également investi. Ce qui a beaucoup changé d’une équipe de France avec un Mbappé quasi immobile et un Griezmann un peu fatigué. Dans le jeu, Guendouzi a proposé des solutions un peu partout, dans son style caractéristique, et il a tenté sa chance deux fois de loin. Il s’est même retrouvé seul dans la surface adverse sur un centre de Jules Koundé, pour un contrôle trop long devant Koen Casteels (23e). La révélation de la rencontre.