Un parcours « brutal » pour Pogacar

Le sort en est jeté. Ce mardi, les organisateurs du Tour de France ont officiellement dévoilé le parcours de l’édition 2025. Tracé intégralement en France, il fera la part belle aux puncheurs et aux grimpeurs tout au long des trois semaines de course. Un profil à même de convenir au tenant du titre Tadej Pogacar. S’il n’a pas participé à l’événement, le Slovène n’a pas manqué de réagir dans les colonnes du quotidien L’Equipe aux caractéristiques des 21 étapes lors desquels il compte défendre le maillot jaune acquis l’été dernier.

S’il admet que la Grande Boucle 2025 « va débuter par une longue première semaine dans le nord de la France », il la voie comme « intéressante, où il y a toujours des étapes piégeuses comme toujours ». Un premier tiers de course qui sera notamment marqué par la première explication entre favoris autour de Caen. Un contre-la-montre de 33 kilomètres que Tadej Pogacar assure être « plutôt sympa ». « Puis on traversera la France jusqu’aux Pyrénées, avec un premier jour de repos à Toulouse avant d’attaquer de belles étapes, dont une que j’apprécie en particulier avec le contre-la-montre jusqu’à Peyragudes, que je n’ai jamais monté dans cet exercice », a-t-il ajouté.

Pogacar redoute les Alpes

Vainqueur des deux étapes pyrénéennes cette année, Tadej Pogacar assure que « cela sera intéressant de voir comment cela va se dérouler », tout en ajoutant avoir « eu de bons résultats dans les Pyrénées ». Un des temps forts de la 112eme édition du Tour de France sera le retour d’une arrivée au sommet du Mont Ventoux. S’il n’a jamais connu une arrivée au sommet du « Géant de Provence » sur la Grande Boucle, le Slovène est enthousiaste. « Après Montpellier, on prendra la direction du Mont Ventoux, avec une première partie d’étape très plate puis cette ascension très difficile, qui sera pour les purs grimpeurs, a-t-il confié. J’aime beaucoup cette ascension, très particulière, comme aucune autre, et ce sera là-encore intéressant de voir comment, au lendemain d’une journée de repos, cela va se passer. » Si elle sera réduite à deux étapes, les Alpes seront « très dures » selon le champion du monde en titre avec « un dénivelé positif très élevé et l’étape-reine avec 5 500 mètres de dénivelé positif », a-t-il ajouté au sujet de l’arrivée au sommet du Col de la Loze. Pour résumer sa pensée, Tadej Pogacar a conclu en assurant que ce Tour de France 2025 « sera plutôt brutal ». Et il lui faudra sans doute avoir la même forme que cette année pour espérer ramener le maillot jaune sur les Champs-Elysées le 27 juillet prochain.