Si le classement général au bout de quatre journées de la nouvelle « phase de la ligue » de la Ligue des champions n’a rien de significatif (il reste donc quatre autres journées à disputer), il permet toutefois de comprendre un peu plus le système de la phase à élimination directe. Les équipes qualifiées pour le deuxième tour seront regroupées par deux et tirées au sort avec deux autres équipes pour déterminer les barrages entre le 9e et le 24e du classement et les huitièmes de finale (le top 8 y sera directement qualifié). Le PSG a grand intérêt à enchaîner les bons résultats pour éviter un barrage très dangereux.
Ainsi, comme le montre le compte X Football Rankings, le 23e de la phase de la ligue (l’actuel classement du PSG) affrontera en barrage le 9e ou le 10e, à savoir Arsenal et la Juventus à l’heure actuelle ! En gros, si la formation de Luis Enrique, qui doit encore affronter le Bayern et Manchester City après la réception de l’Atlético ce mercredi soir au Parc des Princes, échoue vers la fin du top 24, elle défiera une équipe qui a terminé aux portes du top 8. Au-delà des Gunners et des Nerazzurri, cela pourrait être le Barça ou le Real Madrid !
Le PSG épargné pour la suite ?
Si on continue à prendre l’exemple du 23e qui défiera le 9e ou le 10e en barrage, le vainqueur de ce barrage accèdera à un huitième de finale face au 7e ou 8e du classement général (actuellement l’Inter et le Sporting). En finissant aux deux dernières places du top 24, on évite donc un 8e contre le premier ou le deuxième du général. En l’occurrence, les deux meilleures équipes de la phase de la ligue affronteront l’un des deux vainqueurs des barrages 17e/18e contre 15e/16e (le Barça est 15e et le Real 17e).
Enfin, toujours en prenant en compte le tableau virtuel avec les classements avant les rencontres de ce mercredi, la Ligue des champions offrirait des huitièmes de finale « théoriques » Real Madrid-Liverpool, PSG-Brest, Stuttgart-Aston Villa, Atalanta-Monaco, Celtic-Dortmund, Leverkusen-Man City, Arsenal-Inter et Barça-Sporting. Tout ça pour ça…