Un village se soulève contre Sébastien Loeb !

A 50 ans, Sébastien Loeb ne lève pas le pied. En attendant de se tourner vers le prochain Dakar, qu’il courra cette fois au volant d’une Dacia avec toujours l’ambition d’inscrire enfin son nom au palmarès du Rallye-Raid, le pilote alsacien est attendu ce week-end sur le Rallye Mont-Blanc, qu’il disputera dans une Alpine A110 GT +.

Le 28 septembre, le nonuple champion du monde sera sur l’anneau du Rhin à Biltzheim où Red Bull, son partenaire historique, organise un grand raout pour célébrer ses 50 ans. L’occasion pour Sébastien Loeb de mesurer son immense popularité, tout particulièrement en Alsace. Mais malgré cette cote d’amour, le recordman de victoires en Rallyes n’est pas partout le bienvenu. En témoigne la réaction des habitants de Ban-sur-Meurthe-Clefcy, dans les Vosges, depuis l’annonce de sa future arrivée.

Une piscine qui pose problème

A en croire le quotidien L’Alsace, Sébastien Loeb a en effet décidé de s’installer dans le petit hameau du Grand Valtin, sur la commune de Ban-sur-Meurthe-Clefcy, où il souhaite faire construire son nouveau chez lui, un chalet de 500m2 réparti sur plusieurs niveaux. Mais plus que la taille de ce chalet, c’est bien la piscine qu’il souhaiterait ajouter qui pose problème et a provoqué une véritable levée de boucliers.

Le village doit composer depuis plusieurs années avec d’importants problèmes d’approvisionnements d’eau et ses habitants ont dû composer ces derniers étés avec de nombreuses restrictions. De quoi leur faire dire que l’actuel réseau d’eau n’est pas compatible avec la construction d’une piscine. La mobilisation des habitants du village a payé et le permis de construire déposé par Sébastien Loeb a été refusé.

« Nous avons eu connaissance du premier permis de construire fin décembre. Il a été refusé suite à un courrier que nous avons tous signé », a expliqué l’un d’entre eux. Pour autant, Sébastien Loeb n’a pas renoncé à son projet et a déposé un nouveau permis de construire affiché durant l’été. De quoi faire réagir les riverains. « Nous avons tous repris contact pour savoir comment aborder la question et contester ce nouveau projet », ont-ils fait savoir.